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Kinshasa, un nouveau centre de perfectionnement de Covid-Organic malgache

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 6 mai 2020 à 10:31

En cette période de pandémie du Covid 19, les chercheurs africains en partenariat avec un centre de recherche parisien La Maison de l’Artémisia, font tout pout puiser dans la conscience populaire traditionnelle africaine pour traiter thérapeutiquement cette pandémie. Ces chercheurs africains devraient savoir gré au Président Malgache Andy Rajoelina qui a officialisé le produit « concluant » de cette recherche, le Covid-Organic mais qui reste a retravailler pour liu donner une forme commerciale. Le docteur congolais Munyangi reprend le flambeau a Kinshasa.

Beaucoup de présidents africains ont manifesté leur intérêt à utiliser cette tisane malgache pour arrêter la propagation de cette pandémie dans leurs pays. Le Tanzanien Pombe Magufuri ne tarit pas d’éloge pour cette science parfaitement africaine.

Et pourtant, les Etats africains ont du mal à se coordonner pour consacrer un laboratoire de cette pharmacopée africaine puissant qui figurerait dans les structures de l’Union Africaine. Jusqu’ici, ces chercheurs africains semblent être financés en grande partie par cette Maison de l’Artemisia Paris qui a compris que dans l’espace francophone africain où elle communique facilement, un brevet ou des brevets d’invention de médicaments pouvant éradiquer le covid 19 sont possiblement déposables et agréés par l’OMS.

Cette Commission de l’Union Africaine risque de rater le rendez-vous de l’histoire si elle ne peut pas approcher les Etats et les chercheurs de ces Etats pour construire des facilités nécessaires à ces derniers, quitte à continuer d’autres recherches sur les maladies tropicales et les possibles vaccins portant cachet africain agréé internationalement.

Parmi ces chercheurs qui n’attendent qu’une invitation de cette volonté politique africaine, il y a le docteur congolais Jérôme Munyangi a été choisi par le gouvernement de la République Démocratique du Congo pour piloter les recherches destinées à tester l’efficacité de la plante artémisia pour lutter contre le Coronavirus. Le Docteur Munyangi est très courtisé par la Maison de l’Artemisia Paris. Il a fait partie de l’équipe de chercheurs malgaches pour la confection de cette tisane demandée à Dar-es-Salam, à Libreville, à Dakar et ailleurs.

« Le Docteur Jérôme Munyangi est un spécialiste de l’Artemisia et à déjà effectué et publié des travaux qui démontrent l’efficacité de l’Artemisia pour traiter et prévenir la malaria et d’autres maladies parasitaires et infectieuses graves qui accablent les Africains », a confié le Directeur de l’Interculturel, un bureau basé au Rwanda et intéressé par le développement de produits sur base de la plante d’Artemisia.

Le Directeur de ce bureau rapporte que le Dr. Jérôme Munyangi bénéficie de l’appui d’une équipe internationale « avec laquelle il collabore depuis des années ».
Sans y faire allusion, le Monsieur montre par là que le manque de volonté politique des régimes africains pour ce qui est de la recherche scientifique, prive l’Afrique de multi milliards de dollars qui peuvent être collectés au cas où ces chercheurs en pharmacopée africaine produiraient beaucoup de produits pharmaceutiques sans effets négatifs qu’on trouve dans les médicaments à base de substances chimiques fabriquées en Occident.

Un coup médiatique intéressant du président Rajoelina
Le Président de Madagascar éclaire ses pairs qui évaluent les énormes potentialités de recherche pharmaceutique africaine. Il invite, par là ses pairs à comprendre que l’heure est venue pour l’Afrique d’être elle aussi titulaire de marques déposées qui vaudraient d’énormes richesses. Il a mobilisé les chercheurs de l’IMRA (Institut Malgache de Recherches Appliquées) qui ont produit un médicament traditionnel amélioré à base d’Artemisia.

Depuis, d’autres pays africains ont emboîté le pas de Madagascar. Le jeudi 30 avril, le président rwandais Paul Kagame a participé, avec 8 autres Présidents africains, à une visioconférence au cours de laquelle les chefs d’états ont échangé sur les effets thérapeutiques du médicament malgache « Covid-organic » et de l’Artemisia sur le coronavirus. Autour du Président Andry Rajoelina étaient également réunis le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, de l’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, du Mali, Ibrahima Boubacar Keita et le président de l’Union Africaine, le sud-africain Cyril Ramaphosa.

« Nous sommes réunis en visioconférence dans un contexte difficile pour le monde mais surtout pour nous sommes en guerre mais cette fois-ci, ce ne sont pas des bombes, ni les balles qui seront nos munitions mais l’intelligence de nos scientifiques, l’audace des leaders et la solidarité », a dit Andry Rajoelina invitant ses pairs à une solidarité des gouvernements africains pour relever le défi d’une riposte efficace à l’épidémie. Et au dela de cette risposte, les Chefs d’Etats africains pourront responsabiliser le Président de la Commission de l’Union Africaine qui créérait ou renforcerait la structure de la recherche scientifique en son sein.

Dr Jérôme Munyangi à Kinshasa pour donner une forme commerciale au Covid-Organic
Entretemps, le projet Covid-Organic continue. La Maison de l’Artemisia Paris ne lache pas. Elle encadre les chercheurs africains jusqu’à ce que le produit Covid-Organic soit rehaussé au niveau de produit pharmaceutique commercial.
Le retour du Dr Jérôme Munyangi à Kinshasa s’inscrit dans cette dynamique de mobilisation des chercheurs africains pour la riposte africaine à la « guerre contre le coronavirus ». Il est assuré du soutien d’autres chercheurs du continent et même au-delà, avance le Bureau Interculturel rwandais.

"Nous sommes à disposition et ... on continue de travailler, c’est passionnant et plein d’espérance non vaine ! ... nous sommes en base arrière pour t’aider et tu peux compter sur nous ! De l’audace , pas de peur , de la sérénité et de la persévérance, de la concentration voilà ce que je te souhaite en tant que tête de pont de la grande colonne de fourmis travailleuses qui est derrière toi !", lui a texté un membre de cette équipe internationale.

Pour le bureau Inter-Culturel rwandais, avec les travaux et conseils des scientifiques réunis autour de La Maison de l’Artemisia, les traitements à base d’Artemisia, comme le Covid-Organics malgache, doivent subir des essais cliniques rigoureux permettant d’établir scientifiquement les effets anti-Covid19 de la plante.

Des structures de coopération scientifique interafricaine s’imposent
En l’état actuel des connaissances, c’est la prise d’Artemisia en décoction (tisane) qui serait la plus efficace.
"Nous sommes en relation avec la Présidence Malgache pour la convaincre d’envoyer la matière brute (plante séchée) ou sous forme de sachet de tisane et non en bouteille", nous a dit un membre de cette équipe internationale. Alors que de nombreux pays africains reçoivent de Madagascar des bouteilles de Covid-Organics, il ajoute, qu’ “il est plus rationnel d’envoyer directement la plante, soit une matière sèche et légère, plutôt que des bouteilles contenant 98% d’eau et un peu de principe actif extrait de la plante”.

Il rappelle également que “les études menées sur la plante montrent que la tisane d’Artemisia, correctement préparée, n’a pas d’effets secondaires indésirables et ne présentent aucune toxicité. Mais qu’il est préférable de la boire juste après en avoir fait une infusion pour éviter les problèmes liés à la conservation d’une solution aqueuse (à base d’eau)”.

Un produit franco africain ? La Maison de l’Artemisia Paris très impliquée
Il est rapporté qu’un protocole d’essais cliniques robuste sera rendu disponible par La Maison de l’Artemisia dans les prochains jours et qu’il sera envoyé à toutes les autorités sanitaires africaines. L’ONG, présente dans un grand nombre de pays africains, espère que de nombreux chercheurs du continent s’en inspirent pour mettre en place leurs propres protocoles de recherche. L’idée d’un essai clinique “multi-centré”, regroupant les équipes de recherches de plusieurs pays africains est ainsi proposé.

Les états africains pourraient en effet se saisir de l’opportunité de cette crise majeure pour s’unir et créer une véritable “task force africaine” et montrer au monde que l’Afrique peut être un acteur de la recherche mondiale en matière de santé et qu’elle peut trouver des solutions endogènes pour lutter contre cette pandémie qui met le monde à l’arrêt sans attendre des pays occidentaux qu’ils leur fournissent des solutions clé en main, conseille le Bureau Interculturel rwandais qui adopte un discours panafricaniste pratique.

Le bureau d’études rwandais Inter-Culturel, qui s’est inscrit dans cette dynamique et qui a produit certains des documents diffusés ces dernières semaines autour des propriétés de la plante, rappelle que l’Artemisia est cultivée au Rwanda et que le pays compte plusieurs chercheurs ayant déjà travaillé sur les propriétés de la plante. Le Rwanda va-t-il s’inscrire dans cette dynamique africaine ?

Coopération scientifique interafricaine, éveil de la volonté politique des dirigeants africains
Il faut saluer cet état de la recherche scientifique en Afrique. Les chercheurs africains ont été propulsés par le coup médiatique du Président malgache Andy Rajoelina. La situation actuelle montre que ce vieux continent est aussi capable de proposer au monde entier un produit pharmaceutique typiquement africain guérissant le Covid19.

Est-ce que l’Union Africaine pourra s’approprier de ce produit de la pharmacopée africaine ? La Commission de l’Union Africaine pourra-t-elle proposer un parrainage sérieux et essentiel de ce projet de recherche en termes de protection et de moyens financiers et techniques des chercheurs qui, avec leurs brevets d’invention en main, arriveront à fournir à la Communauté internationale des fioles et autres solutions à l’artémisia pharmaceutiquement contrôlées ?

Les grands ténors africains Ramaphosa, Kagame, Makhy Sall, Al Sisi et bien d’autres chantres du vaste marché commun africain ne doivent pas rater cette occasion de voir l’Afrique entrer sur le marché pharmaceutique international, chasse gardée de l’Occident.


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