Le rapport de l’auditeur général de l’Etat en discussion à l’assemblée nationale est venu corroborer ces constatations et remet au goût du jour la question de l’exemplarité des responsables publics.
Ces rapports inquiètent et les deux organes fustigent la légèreté des certains responsables administratifs qui provoquent une suspicion diffuse et sapent le moral des citoyens.
On pensait que tous ceux qui détiennent la moindre parcelle de responsabilité avaient intégré « le devoir d’exemplarité », un des piliers de la tolérance zéro en matière de lutte contre la corruption.
Qu’ils savent mieux que quiconque combien la société est sévère quand elle juge ses dirigeants. Eux qui sont là au service de l’intérêt général et non amasser pour leur propre compte.
Qu’est-ce que la citoyenneté, l’esprit républicain, le sens du devoir, le dévouement, le service à la nation qui alimentent ce « contrat social » hérité de nos aïeux.
L’auditeur général de l’Etat et Transparency International répondent à un contexte précis qui s’inscrit dans la gestion de la chose publique. Car il y en a encore qui feignent de l’ignorer et refusent obstinément d’être mentionner sur la liste des « figures exemplaires ».
Eux qui auraient du cristalliser la lutte contre la corruption et inspirer la jeunesse.
Les révélations récentes du rapport de l’auditeur général de l’Etat, doublées de celles de Transparency International Rwanda, suffisamment relayées par la presse et les réseaux sociaux n’épargnent aucun canard boiteux.
Elles jettent le trouble sur des responsables d’établissement publics dont on attendait la rigueur et le sens du devoir dans la gestion de la chose publique.
Ils n’accuseront pas l’auditeur général ni Transparency International de les livrer à la vindicte populaire. Ils devront s’en prendre à eux-mêmes quand la sanction va tomber.
Car l’exemplarité n’est pas la perfection. Mais un devoir porteur du sens de responsabilité et de cohérence.
Il est urgent de porter une attention particulière à certains discours d’affichages et accepter de rendre compte de ses actes. Les règles du jeu sont pourtant claires et les instruments d’évaluation aussi.
Kagame, pour ne pas le nommer, est celui qui sert de miroir pour le Rwanda et les Rwandais. Il fait correspondre ses mots et ses actes. Il inspire le pays, le continent Africain. Et pourtant il n’est pas parfait et fait l’objet de vives critiques. Mais lui au moins assume cette fidélité à une vision de la société et reste cohérent entre le discours et les faits.
Combien de fois faudra-t-il le répéter que les responsables publics exercent leurs fonctions avec probité et intégrité et doivent veiller constamment à éviter tout conflit d’intérêts.


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