Ils étaient encadrés par des « grosses pointures » de la profession. Une présence très remarquée et appréciée de Jabo Jean Marie qui est une encyclopédie de la presse et plein des « faits divers » des aléas du métier. De Gérard Rugambwa du Journal « Le Canapé » en plus des intervenants très selects tel Emmanuel Munyarukumbuzi, enseignant de journalisme à l’université du Rwanda, Chris Banange, expert cinéma-photo pour l’imagerie dans la presse, Janvier Namahoro, enseignant à l’université du Rwanda pour la construction d’un article et bien d’autres.
Une nouvelle approche du comité de l’organisation portée par la très dynamique Mme Jeanne Kandama secondée par Patrick Nyirindandi qui souhaite ardemment des journalistes spécialisés dont la pratique devra être différente du journaliste généraliste.
Il s’agit de la spécialisation thématique dans plusieurs domaines et non de la spécialisation au sens de l’expertise. Cela devra apparaitre au niveau de la capacité à traiter des sujets complexes.
Il s’agit pour le journaliste d’expliquer, de simplifier et de permettre aux lecteurs de saisir l’information concernant un secteur d’activité. Cette spécialisation est confronté à l’exigence d’approfondir ses connaissances et d’avoir une documentation riche et actualisée sur une thématique précise pour le transmettre au public sous une forme compréhensible.
Cette préoccupation s’inscrit dans le cadre de la nouvelle logique des médias visant à faire évoluer l’information. Et répondre ainsi à l’attente du public en quête d’une information crédible sur différentes thématiques.
Il faut bien considérer le journalisme comme une activité complexe dans laquelle une diversité d’individus exerce le métier selon des pratiques et des intérêts parfois divergents.
Et là s’est pose la question de la fiabilité de certaines informations diffusées à travers les réseaux sociaux avec celle sous-jacente de la déontologie professionnelle qui s’est manifestée.
L’on a souligné l’intérêt grandissant suscité aujourd’hui par la fabrique de l’information à l’heure du « fake news » et des théories farfelues qui abondent les réseaux sociaux qui mettent en péril le droit à l’information.
Peacemaker Mbungiramihigo l’a bien dit dans son exposé sur « Article d’opinion ou d’analyse » quand il explique la différence entre les deux types d’articles et le rôle du journaliste. Que dans sa conclusion il dise qu’un journaliste « doit provoquer un impact positif sur la société et accompagner le changement positif ».
Le journaliste rwandais doit décrypter l’information et susciter l’esprit critique, encore faut-il qu’il en soit pourvu lui-même. Car bien s’informer participe à la liberté. Mieux, faire la part des choses entre les vraies et les fausses informations est essentiel à l’équilibre de la société. Aider les citoyens rwandais curieux d’apprendre et de comprendre le monde qui est le leur.
D’où la nécessité pour l’organisation de la presse francophone au Rwanda d’accompagner ses membres et de leur fournir les outils pour appréhender des sujets parfois complexes.






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