Lors de sa visite de trois jours au Rwanda, Azoulay a insisté sur la nécessité d’un engagement international en matière d’écologie. « Le Rwanda démontre qu’avec la mobilisation des populations locales, il est tout à fait possible de préserver notre écosystème », a-t-elle déclaré.

L’UNESCO, engagée depuis 40 ans aux côtés du Rwanda, notamment via le projet « La Réserve de biosphère des volcans de l’UNESCO au Rwanda », joue un rôle prépondérant dans la conservation de l’environnement. Ce partenariat a notamment contribué à la préservation des gorilles, espèce autrefois menacée.

Au cours de son séjour, Audrey Azoulay a non seulement échangé avec des responsables gouvernementaux et des experts en écologie, mais elle a également assisté à la cérémonie de baptême de 23 bébés gorilles lors de la cérémonie Kwita Izina, évènement auquel le président Kagame l’a chaleureusement accueillie.

« Si chaque pays a son rôle à jouer dans la préservation de l’environnement, les nations développées doivent particulièrement s’associer à celles abritant d’importants écosystèmes en Afrique », a-t-elle insisté.

Le Rwanda est présenté comme un exemple en matière d’engagement environnemental.

L’implication directe de sa population dans les initiatives écologiques est un facteur clé de réussite. « La protection de l’environnement est d’autant plus efficace que les citoyens sont au cœur des actions mises en place », rappelle-t-elle.

Au XXe siècle, la population des gorilles a connu une chute alarmante en raison de la déforestation, de maladies et d’autres menaces. Heureusement, grâce à l’action concertée de l’UNESCO, des ONG, des institutions locales et des citoyens, la tendance s’est inversée.

En 1980, seulement 250 gorilles étaient recensés. Aujourd’hui, ils sont plus de 1 000 répartis entre le Rwanda, l’Ouganda et la RDC. Signe encourageant : ils ont été retirés de la liste des espèces en voie de disparition en 2018.

Actuellement, l’UNESCO supervise 900 000 hectares de territoires abritant des gorilles, incluant la forêt de Bwindi en Ouganda et le parc des Virunga en RDC, témoignant d’une collaboration fructueuse initiée avec le Rwanda dès 1983.

Le Rwanda est présenté comme un exemple en matière d’engagement environnemental, par Unesco.