Cette démarche se caractérise par des actions controversées, notamment l’allégation infondée selon laquelle le Rwanda soutiendrait le groupe armé RED-Tabara, impliqué dans des attaques survenues à Gatumba, dans la province de Bujumbura. Le Président Ndayishimiye a mentionné la possibilité de fermer les frontières du Burundi avec le Rwanda lors de deux occasions distinctes : la première, au cours d’une émission publique le 29 décembre 2023 dans la province de Cankuzo, et la seconde dans son discours de présentation des vœux à la nation burundaise.

Dans une déclaration du jeudi 4 janvier 2024, intitulée "Appel à la sagesse face aux tensions diplomatico-militaires", le parti Sahwanya-Frodebu a exprimé sa préoccupation face aux tensions croissantes et a appelé à la détente et au dialogue.

Patrick Nkurunziza, président du parti, a déclaré : « Nous appelons les gouvernements du Burundi et du Rwanda à faire preuve de modération et à privilégier un dialogue diplomatique et fraternel accru. Les liens historiques, sociaux et politiques entre les deux pays transcendent tout conflit potentiel et doivent être préservés. »

Le Sahwanya-Frodebu souligne l’importance de tirer des leçons des crises passées, insistant sur le fait que les décisions hâtives, telles que la fermeture des frontières, ne feraient que reproduire les erreurs du passé.

Le parti appelle à un renforcement des liens diplomatiques et de partenariat avec le Rwanda.

Nkurunziza a réitéré leur engagement en faveur du dialogue, affirmant que la communication est essentielle pour résoudre les conflits.

« En mettant l’accent sur la nécessité de préserver les canaux de communication ouverts, nous aspirons à construire des ponts plutôt que des murs, favorisant une coexistence pacifique entre nos deux nations et leurs peuples, » a-t-il conclu.

Le Président du Parti Sahwanya FRODEBU, Patrick Nkurunziza, insiste sur l'importance du dialogue pour résoudre les conflits