Il sera éjecté du parti et de son poste stratégique de premier vice-président de l’assemblée nationale.

Ce fut le douloureux divorce. Pourtant, il était le patron de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) le parti de feu Etienne Tshisekedi.

Il était de tous les combats et aura été la cheville ouvrière du basculement de la majorité en faveur du Président Felix Tshisekedi. Il devient même le coordonnateur de la nouvelle majorité « Union Sacrée ».

C’est dire qu’il était le pilier de l’UDPS. Mais la politique peut être cruelle et imprévisible.

Après la descente musclée de la garde présidentielle a son domicile le 12 janvier 2022, le 14 janvier il annonçait sa démission du poste de Vice-Président de l’assemblée nationale.

Cette disgrâce l’a mis en retrait de la majorité. Il a mis ce temps à profit pour réfléchir et recruter.

Ce 18 juillet aura lieu le lancement de son parti politique : « Alliance pour le Changement ».

Il a tenu un point presse et il a annoncé les couleurs. Il y dénonce « l’incompétence notoire, la mégestion et la jouissance ».

Et de conclure : « je suis convaincu que la page Tshisekedi est tournée. Il est temps de sauver le navire RDC qui a un commandant de bord qui l’a conduit sans boussole ».

Le camp présidentiel crie à la l’outrage, la dénonciation calomnieuse et imputation dommageable.

Sil reste des personnes assez naïves pour croire que les dérapages au sommet de l’Etat sont des accidents sans importance, elles sont servies. Et ce n’est qu’un début. Et le peuple dans tout ça. La question reste ouverte. Ainsi va la politique.