L’attaque, qui a visé la base de Bulo Marer située à 120 kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio le 26 mai, a causé de lourdes pertes en vie humaine et en matériel militaire.
Le président Museveni s’est publiquement exprimé sur l’incident, soulignant plusieurs raisons qui expliquent la réussite de cette incursion choquante.
Museveni, dans une déclaration partagée sur Twitter, a déclaré : "Nous devons admettre une déficience en matière de renseignement et une réponse inadéquate des forces sur place."
Selon lui, les attaquants étaient estimés à 800, d’après les données recueillies par des drones. Malgré des défenses solides, la panique et la désorganisation qui ont suivi l’attaque ont entravé l’efficacité des forces.
"La désorganisation a créé une opportunité pour les terroristes d’Al Shabaab d’infiltrer la base et d’infliger de lourdes pertes", a déclaré le président. Il a également souligné que la panique était superflue car les défenses antichars avaient réussi à neutraliser trois véhicules piégés avant qu’ils n’atteignent la base.
Le chef d’État a révélé que la majorité des soldats s’étaient repliés vers la base d’opérations avancée (FOB) la plus proche, située à neuf kilomètres, face à la supériorité numérique des assaillants. Il a indiqué que cette retraite massive a été une occasion manquée d’anéantir les terroristes.
Cet incident met en évidence la question du moral des troupes et de leur préparation pour de telles missions. Les plaintes concernant le non-paiement des indemnités de mission, formulées par plusieurs commandants et leaders politiques de l’Atmis, ont été mises en avant, ce qui affecte la capacité des troupes à opérer efficacement.
"Cet événement malheureux rappelle à tous que les missions en Somalie et ailleurs sont des missions de combat", a déclaré M. Museveni. Il a souligné qu’il ne fallait pas sacrifier la vie des soldats déployés dans ces théâtres d’opérations difficiles en raison d’un manque de préparation ou d’adaptation.
Cet assaut meurtrier survient dans un contexte de violences accrues en Somalie. En 2022, la capitale Mogadiscio a été le théâtre de l’attaque la plus meurtrière en cinq ans, faisant 121 morts et 333 blessés.
Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a qualifié 2022 d’année la plus meurtrière pour les civils en Somalie depuis 2017, principalement en raison des attaques perpétrées par les shebab.
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