La coalition FARDC/FDLR/Wazalendo et mercenaires ont ouvert plusieurs fronts contre le M23 et y ont subi des pertes importantes notamment la mort confirmée du lieutenant Habiyakare et de dix de ses combattants tombés à Tongo.

On signale également que le M23 a fait le marché des armes abandonnés par les fugitifs sur le champ de bataille.

De cette humiliation, plutôt que de prendre le temps de la réflexion et du changement de la stratégie suicidaire, les voilà qui sortent le joker, leur avion fétiche, l’avion de guerre de type Sukhoi 25.

Lesquelles pilonnent des zones densément peuplées. Ce qui met les FARDC en porte à faux avec cette communication qui veut que le cessez-le-feu soit observé.

La zone de Kibumba ainsi que Buhumba ou se déroulent actuellement même les affrontements, l’avion de guerre Sukhoi 25 et aurait atteint la base des militaires Kenyans de la force Est Africaine faisant des blessés graves dans les rangs de ces derniers.

Le conflit à Kibumba, situé à proximité de Goma, semble prendre une tournure cruciale. La proximité de ces affrontements avec Goma pourrait avoir des implications stratégiques majeures pour les forces en présence.

La situation à Kibumba, étant donné sa proximité avec Goma, pose un risque direct pour cette ville. Si les combats s’intensifient et que la coalition subit encore des pertes significatives, il est possible qu’elle décide de se replier sur Goma pour assurer sa défense et reconsidérer sa stratégie.

Un tel mouvement pourrait avoir des répercussions non seulement sur le déroulement des combats, mais aussi sur la situation humanitaire à Goma, ville déjà éprouvée par les conflits précédents et densément peuplée.

Un repli de la coalition sur Goma pourrait également être interprété comme un signe de faiblesse, ce qui pourrait encourager le M23 à intensifier ses offensives.

D’un autre côté, Goma, en tant que centre urbain majeur, pourrait offrir à la coalition une meilleure position défensive, avec des infrastructures plus solides pour résister aux assauts.

Toutefois, il est également important de considérer les implications politiques et sociales d’un tel repli.

La population de Goma, déjà fatiguée par des années de conflits, pourrait percevoir ce mouvement comme une menace directe pour leur sécurité et leur bien-être.

Cela pourrait conduire à des tensions internes et même à des mouvements de population cherchant à fuir les zones de combats.