Les réseaux sociaux bruissent de cette information depuis les vingt quatre dernières heures.

D’après l’un des membres dudit parti politique qui requiert l’anonymat, la coalition a été mise sur pieds par l’ancien Général Kayumba Nyamwasa pour qu’il ait un contrôle sur toute l’opposition afin de servir ses intérêts personnels et égoïstes.

Curieusement, les membres de la coalition n’ont en commun ni idéologie, ni stratégie, encore moins le mode opératoire.

L’un des points d’achoppement et non le seul est le génocide contre les tutsis. Pendant que la tendance de Chantal Mutege, Mukiza Mashari Helson verse dans le négationnisme, la tendance Charlotte Mukankusi recuse le « double génocide ».

Il y a de quoi s’interroger sur ces coalitions de partis d’opposition qui poussent comme des champignons mais ne durent que le temps d’un été. En effet, la plupart d’entre eux n’ont parfois que deux membres et s’avèrent être sans consistance idéologique.

Au sein de cette coalition, il y a une opposition farouche entre, d’une part, Chantal Mutega et Mashira Helson qui soutiennent la thèse du « double génocide » et de l’autre Charlotte Mukankusi qui ne reconnait que le génocide contre les tutsis.

Quelque temps avant la défection d’Amahoro People’s Congress, le parti Ishema du détraqué et défroqué Thomas Nahimana avait pris le devant en quittant la coalition. L’ancien abbé Thomas Nahimana dans sa platitude était membre du P5 qui a explosé après la reddition de ses militaires à l’Est de la RDC. Lequel P5 était une plate forme qui réunissait cinq partis politiques d’opposition à savoir : le Rwanda National Congress « RNC » de Kayumba Nyamwasa, les Forces Démocratiques Unies « FDU » de Victoire Ingabire, le PS-Imberakuri de Maitre Bernard Ntaganda, le PDP Imanzi et Amahoro People’s Congress.

Faute d’adhérents au Rwanda National Congress « RNC », l’ancien Général Kayumba Nyamwasa avait entrepris de se rapprocher des associations et prétendus partis politiques d’opposition rwandaise.

Ce n’est pas gagné car les divergences d’intérêts et le manque d’engagement politique sont légion dans ces regroupements.

Des accusations circulent à l’endroit de Kayumba 0 nterahamwe interroge ses valeurs éthiques.

Pour être complet sur ce sujet, rappelons que Kayumba Nyamwasa est sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par le parquet général du Rwanda le 18 janvier 2019. Il est en lien avec les revendiquées du P5 au Sud du Rwanda. Ce qui avait été confirmé par certains membres des FDU arrêtés après les attaques.
Décidemment, au royaume de Kayumba Nyamwasa ça suinte de partout.