Au premier chef des erreurs stratégiques de Poutine, le ministre considère que Poutine est dans « le déni » et dans « une justification complètement révisionniste » de la guerre.

Lors de la célébration de la victoire de 1945 sur l’Allemagne de Hitler, Poutine a affirmé que l’armée Russe combattait en Ukraine « pour défendre la patrie face à une menace inacceptable ».
Ce que le ministre français qualifie « d’enfermement dans la guerre ».

Il pointe le fait que Poutine aurait sous-estimé la capacité de résistance Ukrainienne en se référant au précédent de la Crimée.

Le temps et les circonstances ne sont pas les mêmes.
Il a rappelé les images de l’entrée triomphale sous les applaudissements de la population de Poutine dans la Crimée.

Poutine espérait que la partie russophone de l’Ukraine l’accueillerait en « libérateur », c’est le contraire qui s’est produit.

L’agression Russe a renforcé le sentiment national et les combattants le font de manière héroïque.

Aussi, Poutine aurait mal évalué la réaction de l’Europe. Il considérait que l’Europe sera fragilisée par son attaque.

L’Europe est aux cotés de l’Ukraine par la fourniture des équipements militaires, de l’aide humanitaire et des sanctions contre la Russie.

Ou sont les divergences et les tensions internes qu’espérait Poutine ?

Dans le même ordre d’idée, la réaction de l’OTAN.

Et pour ne pas en finir avec les erreurs stratégiques, tout le monde s’accorde aujourd’hui à constater qu’il a surestimé les capacités de son armée.

L’enlisement observé n’était pas à l’agenda.

S’il est de plus en plus favorable à une sortie diplomatique et politique de la crise, c’est a cause des fausses évaluations préalables à une attaque.

En face, les Ukrainien se montrent déterminés et résistent.