La réunion a été convoquée par Moscou, qui dirige actuellement le Conseil de sécurité des Nations unies, pour discuter du processus de "refuge" des enfants ukrainiens dans les zones de guerre.

Les ambassadeurs de pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni ont quitté la réunion en signe de protestation lorsque Lvova-Belova,la commissaire aux droits de l’enfant en Russie, a commencé à prendre la parole.

Les pays occidentaux estiment que donner accès à la technologie à Lvova-Belova pourrait faciliter la "diffusion de fausses nouvelles" sur l’Ukraine.

Lvova-Belova a récemment reçu des mandats d’arrêt avec le président russe Vladimir Poutine pour avoir enlevé des enfants d’Ukraine pendant la guerre.

Selon la Russie, ces enfants ont été emmenés en lieu sûr pendant la guerre.

Avant la réunion, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré : “Si la Russie était chargée de la conférence, elle déployait tous ses efforts pour diffuser des informations appelées rumeurs ou l’utiliser à son profit”.

Les ambassadeurs des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Albanie et de Malte ont quitté la réunion lorsque Lvova-Belova a pris la parole.

L’ambassadeur russe auprès de l’ONU, Vassily Nebenzia, a critiqué cette décision en affirmant que ceux qui quittent la réunion ne veulent pas entendre la version de la Russie.

La Russie dirige le Conseil de sécurité de l’ONU depuis le 1er avril 2023.

Les États-Unis et l’Europe quittent la réunion dirigée par la Russie