A l’Est de la RDC il y a une guerre diffuse. On tue n’importe qui, n’importe quand, n’importe ou et n’importe comment. La hantise de la mort est sourde et continue.
La vigilance est requise pour que la RDC ne sombre pas dans une banalisation de la violence. C’est une question de droit élémentaire et surtout d’identité nationale.
Et tout le monde semble en phase avec ce diagnostic.
Le tout militaire ne menace pas que les seuls militaires et groupes armes mais tous les citoyens.
Chacun devrait être appelé à se mobiliser, à se constituer comme veilleur de la sécurité d’autres, de la sécurité juridique qui exige des garanties minimales et inviolables des droits de tout un chacun.
Et c’est ici que la citoyenneté doit reprendre toute sa place. C’est de la responsabilité de chaque citoyen de déclarer certains principes non négociables. A commencer par la citoyenneté congolaise.
Le besoin d’un réveil de l’esprit de cette citoyenneté, du sentiment d’être partie prenante d’une communauté nationale qui dépasse les désaccords. Ceci appelle une délibération collective qui permet de redéfinir les équilibres communs.
Penser la citoyenneté congolaise, la confronter aux enjeux contemporains et éclairer l’action publique.
L’organisation de la fragmentation sociale, la désignation des groupes sociaux comme boucs émissaires et le placement d’un nombre croissant de citoyen congolais en situation illégale menace la cohésion nationale.
Les droits et libertés attaqués, fragilisés, remis en cause chaque jour est source d’insécurité à la fois juridique et physique.
La manière dont les hauts responsables s’expriment et exercent le pouvoir piétine les valeurs de la République. La mise en avant de crises bien réelles ne saurait servir d’alibi a la régression des droits et de la citoyenneté. On n’est pas citoyen dans l’exclusion.
Sauf à laisser grandir le discrédit du politique dans tout le corps social.
La radicalité de la haine ne doit pas être contagieuse.
C’est le sens même du « vivre ensemble » qui est en jeu. Et on entretien un flou entre la responsabilité politique et la responsabilité sociale.
Le temps est peut-être arrivé que le débat public en RDC se développer pour construire des réponses appropriées, nouvelles, en phase avec les attentes et les revendications des uns et des autres mais surtout en phase avec l’intérêt général.
L’avenir et l’espoir n’appartiennent à personne et ne sont pas écrite à l’avance.
Les choix qui sont devant les gouvernants, convictions avant ambitions, sont l’affaire de tous et de l’intérêt général.
Ce n’est pas en divisant les congolais et en les opposants les uns aux autres mais en gagnant ensemble que le pays va se relever.
Le gouvernement doit mettre un terme au clientélisme et à la complaisance avec les dérives communautaires.
La RDC a besoin de tous ses talents.

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