Selon Henry Okello-Oryem, le ministre ougandais des Affaires étrangères, ce sommet s’inscrit dans la stratégie globale de l’Ouganda pour prioriser les programmes internationaux de développement sur le continent africain, tout en renforçant les liens bilatéraux avec la Russie.

Ces déclarations ont été relayées par le quotidien Daily Monitor.

Au centre des échanges entre Museveni et Poutine, figurent des thématiques d’envergure telles que la coopération militaire et sécuritaire, la technologie et le développement agricole. La Russie est l’un des principaux fournisseurs d’équipements militaires de l’Ouganda, soutenant ainsi ses forces armées.

D’autres sujets de grande importance ont été définis par la délégation ougandaise, notamment l’exploration de voies de développement de l’exploitation minière et de la transformation des produits pétroliers, ainsi que l’expansion du commerce et des investissements.

L’Ouganda, qui prévoit de lancer sa production pétrolière en 2025, se prépare activement à cette échéance, en formant depuis plusieurs années le personnel qui travaillera dans ce secteur. Le projet phare de ce plan de développement concerne l’infrastructure nécessaire pour traiter quotidiennement au moins 60 000 barils de pétrole brut.

Après cette rencontre de haut niveau, il est prévu que le Président Museveni poursuive son voyage diplomatique en Serbie. Il y inaugurera un pavillon dédié à la promotion du tourisme, du commerce et de l’investissement de l’Ouganda, visant à attirer davantage d’investisseurs d’Europe de l’Est.

Yoweri Kaguta Museveni, le président de l’Ouganda, se prépare pour un voyage officiel en Russie dans le cadre du sommet Russie-Afrique,