Kagame trouve que c’est une plaisanterie même s’elle de mauvais goût, Tshisekedi en a le droit.

En décembre, lorsque le président Tshisekedi a rencontré la jeunesse de son parti, il a trouvé une occasion de critiquer ce que le président Rwandais avait dit récemment que le problème de l’insécurité en RDC venait de des gouvernants qui cherchent toujours à projeter sur les autres leurs problèmes, au lieu de faire une introspection.

Le président Tshisekedi, au lieu de prouver le contraire sur ce qui était dit, a oublié la crise d’insécurité de longue date de son pays qui compte plus de 130 groupes armés, que l’armée avait échoué de résoudre pendant 28 ans, et a blâmé le Rwanda et ses dirigeants.

Il a dit :"Les Rwandais sont nos frères, mais ils ont besoin de notre aide parce qu’ils sont ligotés, ils ont besoin de notre aide pour les libérer [...] ce sont des frères qui ont besoin de nous pour s’unir et les sauver des dirigeants qui les retiennent. "
Dans une conférence de presse qui s’est tenue jeudi 1er mars 2023, à l’issue de la Conférence de dialogue national, le chef de l’État a évoqué les problèmes de la RD. Congo.

Il est revenu sur la collaboration des FDLR avec le gouvernement congolais, et son soutien de protection dans son plan de déstabiliser la sécurité du Rwanda.

Kagame a dit :"Les FDLR ont reçu la bienvenue dans toute l’est du Congo, alors que d’autres étaient appelés à partir. Ils sont assurés de pouvoir les soutenir, et ils sont en train de le faire de manière à ce que FDLR devienne un groupe qui s’opposera au Rwanda."

Il a poursuivi : "Le président [Tshisekedi] a exprimé ses pensées lorsqu’il a parlé du changement de gouvernement au Rwanda. Il devrait être en train de plaisanter, il a le droit de plaisanter."

Il a déclaré que la question des FDLR dure depuis longtemps mais qu’elle a été mise à l’écart à de nombreuses reprises, alors qu’il s’agit d’un groupe armé et qui s’étend de loin par d’autres.

Président Kagame est revenu sur les attaques de ce groupe sur le territoire du Rwanda en 2019, soulignant qu’à cette époque les combattants utilisaient des armes du gouvernement congolais.

Il a déclaré : "Les FDLR après avoir été à nouveau armés, ils ont été inclus dans l’armée congolaise, les FARDC. C’est connu. Ils ont de nouveau attaqué dans le nord de notre pays. L’information n’est pas confuse, je l’ai dit au président congolais."

Paul Kagame a déclaré que le Rwanda a pu augmenter le nombre de soldats à la frontière, pour ne pas permettre à personne de franchir la limite.

Il a dit : "Il était nécessaire d’ajouter plus de troupes à nos frontières. Nous allons faire en sorte que personne ne franchisse à nouveau notre frontière et ne pas en subir les conséquences"