Le président de l’entreprise pour le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique, John Kelly, est persuadé du potentiel de cette région où le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, totalisent plus de 174 millions d’habitants et un taux de croissance économique de 6,5%. Kelly a présenté ces chiffres alléchants lors d’une conférence sur l’énergie à Nairobi.

Forte de ses succès au Nigeria, où sa part de marché a doublé en trois ans, Rolls-Royce a désormais le regard tourné vers l’Afrique de l’Est. "Comprendre l’Afrique et adapter nos solutions à ses exigences est crucial pour nous", déclare Kelly.

L’entreprise est actuellement en négociation avec la Kenya Railways Corp pour fournir des locomotives. Elle envisage également de répondre aux besoins croissants en électricité des centres de données kenyans, un marché estimé à 100 millions de dollars dans les trois prochaines années.

L’Afrique de l’Est, aux ressources naturelles abondantes, est "idéale" pour la production de carburants durables comme l’hydrogène vert, selon Kelly. Rolls-Royce se positionne ainsi en acteur majeur de la transition énergétique, anticipant une production nucléaire que le Kenya envisage.

Outre ses bureaux en Afrique du Sud, la présence de Rolls-Royce sur le continent s’étend également à l’industrie minière en Zambie et au Nigeria.