Elle a constaté que la plupart de ces accidents ont été commis entre dix-sept et vingt-et-une heures de la journée.
Il est rapporté que, craignant des punitions sévères imposées à des gens qui violent le couvre-feu de 21h dû aux mesures arrêtées contre la propagation de la Covid19, les automobilistes se bousculent pour que l’heure de début dudit couvre feu survienne quand ils sont arrivés dans leurs résidences.
Le porte-parole de la Police, CP Jean Bosco Kabera, ne trouve pas qu’il faut faire appel aux sociologues pour analyser ce comportement, ni pour savoir si réellement ce couvre- feu instauré en ville vient comme une mesure-réponse nécessaire contre la propagation du CoronaVirus.
"La question doit se chercher dans les dispositions mentales des automobilistes", a-t-il dit simplifiant la situation qui perdure quand bien même il a été étiré l’heure de couvre-feu passant de dix-neuf à vingt-et-une heures.
Pourtant à y voir de près, il faudrait faire appel aux sociétés de chercheurs universitaires pour comprendre la question.
Une certaine opinion avance que ce couvre-feu imposé n’a rien à voir avec la propagation de la Covid19. Admettons que ce couvre-feu soit pour quelque chose dans la contre-propagation dudit virus, les autorités peuvent-elles expliquer ce qu’elles reprochent à la nuit, des activités de nuit qui ne se font pas le jour ?
L’on sait que les activités économiques sont très ralenties au cours des soirées avancées, comment alors la nuit est-elle une opportunité de propagation de ce virus surtout que même les places publiques à grandes concentrations durant la journée s’évident au fur et à mesure que la nuit s’installe ?, se demandent certains observateurs.
Un enseignant d’université qui a requis l’anonymat trouve que les institutions étatiques qui gèrent les affaires publiques ont du mal à se faire épauler par les maisons de recherche scientifique.
"La Police Nationale a-t-elle enregistré en 2019 quelque 5000 accidents de roulage qui ont occasionné 500 morts, et quelles sont les mesures qui ont été prises ? Oui, le Programme de sensibilisation publique à la conduite automobile en toute sécurité GERAYO AMAHORO est venue comme une solution provisoire. Une étude poussée aurait pu dégager le problème et échafauder des pistes de solution", a-t-il dit trouvant que beaucoup de phénomènes sociaux vécus au Rwanda (jenesse et alcool, drogue, violences conjugales...) devraient être confiés aux sociologues et autres chercheurs apparentés pour mieux être éradiqués.
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