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Trafic d’êtres humains, un fléau persistant entre le Burundi et l’Uganda

Redigé par Bazikarev
Le 19 mars 2024 à 03:24

Trafic d’êtres humains, un fléau persistant dans la région des Grands Lacs
Le ministère ougandais des Affaires intérieures et la police sont à la recherche de deux individus, identifiés comme Ndayisenga Piyer, ressortissant burundais, et Sserungaya Shaban, citoyen ougandais, soupçonnés d’avoir fait passer illégalement 14 Burundais en Ouganda.
Selon Kigenyi Basalirwa Eric, du Bureau de coordination contre la traite des êtres humains au sein du ministère, ces 14 étrangers ont été secourus dans une ferme (...)

Trafic d’êtres humains, un fléau persistant dans la région des Grands Lacs

Le ministère ougandais des Affaires intérieures et la police sont à la recherche de deux individus, identifiés comme Ndayisenga Piyer, ressortissant burundais, et Sserungaya Shaban, citoyen ougandais, soupçonnés d’avoir fait passer illégalement 14 Burundais en Ouganda.

Selon Kigenyi Basalirwa Eric, du Bureau de coordination contre la traite des êtres humains au sein du ministère, ces 14 étrangers ont été secourus dans une ferme du sous-comité de Kifampa, dans le district de Gomba, où ils travaillaient sans être rémunérés. Ils ont fui pour alerter la police.

Ce nouvel incident met en lumière l’ampleur du fléau de la traite d’êtres humains entre le Burundi et l’Uganda.

D’après les dernières statistiques, près de 300 Burundais sont victimes de trafics similaires vers l’Ouganda au cours des deux dernières années.

Les réseaux criminels profitent de la pauvreté et du manque d’opportunités économiques pour attirer des Burundais avec de fausses promesses d’emplois lucratifs, avant de les exploiter dans des conditions proches de l’esclavage moderne une fois la frontière franchie.

Le phénomène prend également la direction inverse, avec des cas recensés de trafics d’Ougandais vers le Burundi, bien que moins nombreux. En 2022, une soixantaine de ressortissants ougandais avaient été sauvés d’un réseau criminel opérant dans la province burundaise de Ngozi, au nord du pays.

Les organisations de défense des droits humains appellent à renforcer les mécanismes de protection et de réinsertion des victimes souvent traumatisées.


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