Ce geste important et ô combien symbolique a été salué par les survivants de cette tragédie.

La décision a été prise pour marquer la commémoration du 29ème anniversaire de la perpetration de ce genocide, tel qu’annoncé par le président français Emmanuel Macron, qui avait reconnu lors de sa visite à Kigali, la responsabilité de la France dans le génocide de 1994.

Le monument sera situé sur la rive gauche de la Seine, près du ministère des Affaires étrangères, et en face du monument à la mémoire des victimes du génocide arménien sur la rive opposée.

Il s’agit de "rendre un hommage national, visible et permanent à la mémoire des victimes", a déclaré l’Élysée, qui lancera avec la ville de Paris un appel d’offres fin mai.

"Cette initiative permet de reconnaître l’importance extrême de la catastrophe de 1994", a ajouté Vincent Duclert, président de la Commission française d’historiens et de juristes chargée d’examiner les responsabilités de la France dans la politique menée au Rwanda entre 1990 et 1994.

L’annonce de la construction d’un monument en mémoire des victimes du génocide de 1994 au Rwanda sur les quais de Seine à Paris est une initiative importante qui témoigne de la volonté de la France de reconnaître son passé trouble dans la politique Rwandaise d’avant le génocide.

Cette décision intervient après de nombreuses années de tensions entre la France et le Rwanda, avec des accusations de complicité, dans le génocide, portées contre la France.

Cette initiative permet de rendre un hommage national visible et permanent aux victimes et de favoriser un rapprochement entre les deux pays.

Le président français Emmanuel Macron, a reconnu lors de sa visite à Kigali, la responsabilité de la France dans le génocide de 1994