La nouvelle a été annoncée par Michael Fairbanks, président actuel du conseil d’administration d’Akagera Medicines, lors du onzième Rwanda Day, qui s’est tenu à Washington DC et a réuni plus de 6 000 Rwandais et amis du Rwanda.

Michael Fairbanks a profité d’une discussion en panel sur le thème "Prendre soin de notre santé" pour révéler cette annonce importante. Il a encouragé les passionnés de science et de médecine à revenir au Rwanda et à travailler avec Akagera Medicines.

Bien que l’identité des principaux investisseurs de cette levée de fonds n’ait pas été révélée, Akagera Medicines a déjà bénéficié de financements importants par le passé. L’entreprise a notamment conclu un partenariat avec la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) pour un montant d’environ 1,46 million de dollars en vue d’améliorer la distribution et l’accessibilité des vaccins en Afrique.

Michael Fairbanks a également annoncé une prochaine levée de fonds de 40 millions de dollars provenant d’un consortium académique de renom.

Par ailleurs, Fairbanks a informé que l’entreprise s’apprête à entamer des essais cliniques sur l’homme dès le mois d’avril. Akagera Medicines a cinq vaccins et deux médicaments en développement, avec l’objectif de mener ses premiers essais cliniques en Afrique au cours du premier semestre de 2024.

Les discussions préliminaires sont également en cours pour permettre à Akagera Medicines d’utiliser l’usine de fabrication de vaccins BioNTech récemment inaugurée pour produire des vaccins à base d’ARNm.

Cette levée de fonds et les développements associés font partie des efforts du Rwanda pour devenir un pôle de santé sur le continent africain. Le pays a récemment inauguré la première usine de fabrication de vaccins à base d’ARNm BioNTech en Afrique, située à Kigali. Cette usine devrait jouer un rôle essentiel dans la production de vaccins pour l’Afrique.

L’objectif de Akagera Medicines est de développer des médicaments et des vaccins qui contribueront à lutter contre des maladies telles que la tuberculose, la fièvre de Lassa, le VIH, la COVID-19 et la grippe, tout en améliorant l’efficacité, la durée du traitement, l’interaction des médicaments, la réduction de la toxicité et la diminution des coûts pour les patients et la société.