La Brigade 444, relevant du ministère de la Défense, et la Force al-Radaa, milice ayant pris le contrôle d’une portion de la ville, sont à l’origine des affrontements. L’incident déclencheur fut l’arrestation du leader de la Brigade 444 par la Force al-Radaa dans un secteur sous son emprise.

Face à cette escalade, le déploiement de véhicules militaires et des tirs à l’arme lourde ont été rapportés, s’étendant jusqu’à l’aéroport de Mitiga et à l’université de Tripoli. Ces deux lieux emblématiques ont dû suspendre respectivement les vols et les cours.

Les tentatives de médiation n’ont pas encore porté leurs fruits. De leur côté, plusieurs chancelleries internationales exhortent au cessez-le-feu.

La mission des Nations unies en Libye plaide pour un retour au dialogue et à la désescalade.

Entre-temps, face à l’urgence, le ministère de la Santé a sollicité des dons de sang.

Dans ce contexte d’urgence, le Croissant-Rouge libyen et d’autres secours ont évacué des familles prises entre les deux feux. À Tripoli même, la peur a vidé les rues, les habitants préférant se cloîtrer chez eux.