Durant sa visite, le ministre russe est prévu d’avoir une réunion bilatérale avec son homologue burundais et participera à une conférence de presse qui se déroulera à l’hôtel Kiriri Garden de Bujumbura.

Un entretien avec le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, est également au programme.

C’est la deuxième étape de la tournée africaine de Lavrov, après sa visite inopinée au Kenya la veille. Cette série de visites sur le continent africain, qui a englobé l’Afrique du Sud, l’Egypte, l’Angola, l’Éthiopie, l’Ouganda, le Congo, est une démarche pour renforcer les relations entre la Russie et l’Afrique.

Sa visite surprise au Kenya est intervenue juste avant sa participation prévue à une rencontre des ministres des Affaires étrangères du groupe BRICS. L’ambassade de Russie à Nairobi a tweeté un message de bienvenue pour Lavrov : "Nous nous réjouissons de la présence du ministre Lavrov au Kenya, un ami de la Russie."

Elle a également partagé une vidéo de son arrivée et a prédit une "semaine très bénéfique pour les relations bilatérales Russie-Kenya."

Cette tournée diplomatique sur le continent africain, faisant suite à celle du ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, semble indiquer une volonté de la Russie de renforcer son influence en Afrique, en se présentant comme une alternative aux anciennes puissances coloniales occidentales.

Lavrov a déjà effectué quatre voyages sur le continent au cours de la dernière année, ce qui souligne l’importance que la Russie attache à ses relations avec l’Afrique.

La visite de Lavrov fait également office de préparation au deuxième sommet Russie-Afrique, prévu en juillet à Saint-Pétersbourg. Cette initiative vise à rétablir et renforcer les liens historiques de la Russie avec l’Afrique, datant de l’époque soviétique.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a débarqué à l'aéroport international Melchior NDADAYE de Bujumbura aux alentours de 11h20.

Il a été accueilli par le Ministre des affaires étrangères du Burundi, amb. Albert Shingiro.