« À peine j’ouvre les yeux », un portrait de la jeunesse tunisienne

Redigé par Igihe
Le 23 décembre 2015 à 07:47

Il sort ce mercredi 23 décembre dans les salles en France, après avoir remporté à la Mostra de Venise le Prix du public et le Label Europa Cinéma du meilleur film européen ainsi que le Grand prix du festival de Dubaï. « À peine j’ouvre les yeux » de la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid raconte l’histoire de Farah, une jeune chanteuse dans un groupe de rock engagé, critiquant le gouvernement au pouvoir en Tunisie en 2010. Un portrait vibrant de la jeunesse tunisienne qui a renversé la dictature de Ben (...)

Il sort ce mercredi 23 décembre dans les salles en France, après avoir remporté à la Mostra de Venise le Prix du public et le Label Europa Cinéma du meilleur film européen ainsi que le Grand prix du festival de Dubaï. « À peine j’ouvre les yeux » de la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid raconte l’histoire de Farah, une jeune chanteuse dans un groupe de rock engagé, critiquant le gouvernement au pouvoir en Tunisie en 2010. Un portrait vibrant de la jeunesse tunisienne qui a renversé la dictature de Ben Ali.

Farah a 18 ans, des rêves de rock pleins la tête là où ses parents l’imaginent médecin. Chanteuse dans un groupe engagé, elle est secrètement amoureuse de son guitariste et parolier.

Mais Farah est Tunisienne et, en 2010, chanter la désolation de la jeunesse, c’est s’exposer aux services secrets du régime Ben Ali. A 30 ans, la réalisatrice Leyla Bouzid dresse dans son premier long métrage le portrait d’une génération, sa génération. Celle qui a contribué à faire chuter le régime Ben Ali. Mais en arrive à oublier l’État policier qui l’a oppressé

Leyla Bouzid, porte-parole d’une génération

« J’avais envie, du haut de mes 30 ans, d’être un porte-parole d’une génération qui n’est pas très représentée et qui pourtant fait l’énergie de tout ce qui s’est passé historiquement dans les pays arabes, explique la réalisatrice Leyla Bouzid. Je parle de ces jeunes très modernes, très créatifs et qu’on ne voit jamais, parce qu’il y en a d’autres qui prennent toute la place. »

Il n’y a pas d’islamiste ou d’apprenti terroriste dans À peine j’ouvre les yeux. Leyla Bouzid filme le premier baiser, la première nuit d’amour, la sensualité et la musique comme autant de formes de résistance. Ayant déjà récolté 25 prix dans des festivals, dont celui de Dubaï, ce premier film fait mouche et sortira en Tunisie le 13 janvier prochain.

avec Jeune Afrique


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