Pour le Ministre de l’education, Dr Papias Musafiri, le manque de disposition à la recherche scientifique de la part de potentiels chercheurs rwandais ne peut pas s’expliquer par le manque de promotion officielle de celle-ci. Il s’inscrit également en faux contre ceux qui trouvent que le non renforcement de capacité des travailleurs de l’enseignement, ce qui a un impact immédiat sur le faible niveau de l’éducation constaté actuellement au Rwanda.

L’opinion publique branchée sur la question dit que la question les fonds alloués à la recherche au Rwanda sont si peu volumineux, que le Gouvernement a élu d’autres priorités dont la promotion de la qualité de l’éducation, la lutte pour la réduction de la pauvreté et le développement des infrastructures et autres amélioration des conditions de vie sociale des citoyens.

"La question de manque de crédits à la Recherche est générale à toute l’Afrique. Seuls 3% du PIB sont affectés à la recherche dans les pays en développement. La question de financement de la recherche est donc bel et bien posée au Rwanda et en Afrique", a dit le Dr Murefu Alphonse chargé de recherche au Collège universitaire de Huye.

Apparemment telle n’est pas la position de M. Ijumba Nelson, Directeur Académique et Recherche scientifique près l’Université du Rwanda.

"La question posée n’est pas la non disponibilité des crédits à la recherche scientifique. Nous avons des ONGs qui appuient les projets de recherche des étudiants ou des enseignants. Nous souhaitons figurer parmi les dix premières universités africaines. Il se pourra que nous renforcerons notre capacité de recherche. Et puis nous voulons voir nos enseignants acquérir des diplômes académiques plus élevés", a-t-il dit comme s’il voulait souligner la pauvreté du Rwanda en termes de ressources humaines capables de gérer leurs universités à commencer par l’Université nationale dirigée par des étrangers.

Discours politique ou réalités ? Le ministre Papias Musafiri révèle que le gouvernement rwandais est conscient du peu ou rares ressources humaines nationales capables de diriger les affaires académiques et la recherche scientifique.

"Le gouvernement rwandais a érigé un fonds d’épargne pour chaque enseignant universitaire destiné à la recherche. Il veut par là renforcer le département universitaire de Recherche et publications", a-t-il indiqué ajoutant que le Rwanda tient à respecter les standards internationaux qui prévoient un nombre précis d’heures de l’enseignant destinées à la recherche scientifique.

Par la recherche, le Gouvernement entend renforcer la capacité de l’enseignant univeristaire qui dispensera des cours adaptés aux réalités nationales et qui réndondent aux défis de l’heure tels qu’ils surgissent au fil des ans dans la société rwandaise.