Alors qu’elle procédait à Ngoma en ce mardi 3 décembre 13 au lancement des travaux des camps de solidarité pour les jeunes lauréats des Humanités, Landrada Umuraza, Commissaire à la Commission Nationale d’Itorero a mis en garde les jeunes élèves qui ne répondent pas à ces travaux croyant que cela n’aura pas de conséquences sur eux dans l’avenir car, en plus du diplôme requis dans le dossier de demande d’emploi, il sera exigé au demandeur le certificat d’Ubutore attestant qu’il aura participé aux camps de solidarité organisés par l’école traditionnelle Itorero.

“Il se peut que dans l’avenir, toute personne qui n’aura pas participé aux camps de solidarité Urugerero n’aura pas toute sa valeur au Rwanda. Celui qui aura participé à l’Urugerero et qui postulera pour un poste déterminé pourra passer avec satisfaction les tests parce que nous attestons que ses convictions et son savoir vont nous aider à activer le développement du Rwanda », a déclaré Landrada devant une foule de 1375 cambistes rassemblés à Ngoma ce 29 novembre prêts à entrer en pleins travaux et débats du camps de solidarité ’Urugerero’ pour une période de deux semaines.

Elle a également informé les Rwandais que les camps de solidarité Urugerero ne sont pas uniquement destinés aux jeunes lauréats d’humanités, que même tout citoyen rwandais entre 18 et 35 ans intéressé peut participer à cet Urugerero.

« Vous, la nouvelle jeunesse, devrez être le levain de la paix tout en vous désolidarisant de tout individu propageant l’idéologie de l’ethnocentrisme et de tous ceux-là qui nourrissent des intentions de détruire les réalisations durement acquises durant cette période de l’après génocide des Tutsi de 1994 », a lancé aux jeunes, le Lt Col Meschak Sebowa, commandant militaire des districts Ngoma et Kirehe de la Province de l’Est.

Aphrodis Nambaje, Maire de Ngoma, fonde beaucoup d’espoirs dans la contribution de ces jeunes gens aux changements de mentalités des citoyens de Ngoma et les inciter davantage à montrer leurs dispositions aux programmes gouvernementaux. Il s’attend aussi à ce que beaucoup d’habitations pour indigents soient construites ou réhabilitées par ces jeunes gens.

Depuis 2007, à la fin de leur cycle secondaire, les lauréats des humanités participent à ces travaux de solidarité où durant la journée, ils participent aux différents travaux dont la construction des habitations pour indigents, leurs soirées étant consacrées aux débats sur les défis et autres questions nationales.