L’engagement de grandes sociétés pétrolières qui disposent de technologies d’exploration modernes stimule la découverte de gaz et pétrole en Afrique d l’Est, a fait remarquer le ministre kenyan de l’Energie Martin Keya lors d’un forum sur le pétrole et le gaz qui a pris fin samedi à Nairobi.

L’utilisation de technologies telles que FTG (Full Tensor Gradionometry) et la sismique 3D augmente la précision de ciblage des structures du sous-sol et est en train de faire de l’Afrique de l’Est une importante région productrice d’hydrocarbures.

"Le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, l’Ethiopie, la Somalie et le Mozambique ont tous bénéficié des technologies avancées", a rappelé M. Heya lors du 3ème "East Africa Upstream Summit".

Les pays est-africains forment aussi les experts locaux capables de surveiller les opérations des entrepreneurs pétroliers et de vérifier les résultats d’exploration et l’avancement des projets, a-t-il précisé.

Toutefois, a-t-il poursuivi, la région doit encore surmonter le manque d’infrastructures de pétrole et de gaz qui pourraient affecter le revenu.

Le Kenya, dont les réserves de pétrole sont estimées à des milliards de barils, a forgé 69 puits depuis le début de l’exploration pétrolière dans trois bassins. Jusqu’à présent, 9 d’entre eux contiennent du pétrole et 2 du gaz. Le bassin Anza contient aussi bien du pétrole que du gaz.

Avec Xinhua