Aimé Magera, des FNL d’Agathon Rwasa : « Le temps des comédies politiques est terminé »

Redigé par Iwacu
Le 24 mai 2013 à 01:26

Agathon Rwasa annonce son retour, malgré quelques divergences avec le pouvoir en place. Pour Aimé Magera, porte-parole de son parti, ce n’est plus le temps de se dérober ou de baisser les bras.
Quelle est sa motivation ?
Il veut montrer aux Burundais, toutes tendances confondues, qu’il entend leurs cris de détresse et qu’il est prêt à venir partager avec eux le combat démocratique. Ce n’est plus le moment de se dérober ou de baisser les bras à l’approche du bilan de huit longues années sous le joug (...)

Agathon Rwasa annonce son retour, malgré quelques divergences avec le pouvoir en place. Pour Aimé Magera, porte-parole de son parti, ce n’est plus le temps de se dérober ou de baisser les bras.

Quelle est sa motivation ?

Il veut montrer aux Burundais, toutes tendances confondues, qu’il entend leurs cris de détresse et qu’il est prêt à venir partager avec eux le combat démocratique. Ce n’est plus le moment de se dérober ou de baisser les bras à l’approche du bilan de huit longues années sous le joug du Cndd-Fdd, surtout après avoir suffisamment prouvé son endurance inégalée dans la lutte contre toutes les formes de tyrannie au Burundi. Il a d’ailleurs salué le courage des professionnels des médias qui se réveillent maintenant pour défendre fermement, à leurs risques et périls, leurs droits de s’exprimer et d’être la voix des sans voix.Leur attitude est un exemple pour tout un chacun. L’heure de demander des comptes approche à grands pas.
N’a-t-il plus de crainte pour sa sécurité ?

La question de sa sécurité s’inscrit dans les préalables si le parti-Etat veut réellement la paix et la stabilité pérennes du pays.
Un autre préalable, selon votre leader, est la restitution de son parti. Qu’en est-il au juste ?

Le ministre de l’Intérieur esquive la question et la dilue dans un flot de mots simplificateurs chaque fois qu’il l’aborde,et ce avec une marque de mépris indigne d’une personnalité de son rang. On peut penser à une certaine pression exercée d’en haut sur lui, mais il n’en est pas moins coupable. En organisant et en agréant un pseudo-congrès tout à fait illégal du FNL, le ministre de l’Intérieur sent qu’il est allé trop loin. Nous lui demandons d’avoir le courage de se relever.

Quid des prisonniers politiques FNL ?

Les FNL se battent non seulement pour la libération de leurs membres incarcérés dans les prisons mais aussi pour celle de tous ceux qui sont privés de leurs droits et libertés inaliénables. La question des prisonniers politiques est intimement liée aux autres, notamment le rétablissement de M. Rwasa dans sa fonction de président du parti, la restitution des biens du parti et la liberté d’expression.

Les FNL d’Emmanuel Miburo se sont déjà déclarées ouvertes à la réunification du parti. Agathon Rwasa est-il de cet avis ?
Nous ne pouvons pas négocier avec des marionnettes ou des aventuriers à la solde des Imbonerakure. Un homme comme Miburo ne peut rien ouvrir ou fermer dans le système Nkurunziza. Les statuts et règlement d’ordre intérieur originaux du parti FNL sont sans équivoque sur qui a un mandat des Abanamarimwe (militants des FNL). Nous demandons à M. Nduwimana de les lire et de les respecter à la lettre. Le temps des comédies politiques est terminé car elles sont contre-productives.


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