Les autorités fédérales canadiennes ont choisi de ne pas répliquer aux tweets du président Trump. Samedi, ce dernier a répété une fois de plus que le Canada a profité des Etats-Unis pendant plusieurs années : « Il n’y a pas de nécessité politique à garder le Canada au sein du nouvel accord de l’Alena. Si nous n’avons pas un accord juste pour les Etats-Unis après des décennies d’abus, le Canada en sera exclu »
Selon certains observateurs, ces attaques visent à pousser le Canada à faire des concessions, en abandonnant notamment son marché protégé pour plusieurs productions agricoles.
Conscient de l’enjeu des négociations, le Premier ministre Justin Trudeau a passé une partie de la journée pendu au téléphone. Il a notamment consulté les Premiers ministres des provinces, mais aussi et surtout l’ancien Premier ministre canadien Brian Mulroney, qui avait conclu le premier accord d’échange avec les Etats-Unis, ainsi que le principal syndicat des ouvriers de l’automobile.
Ce secteur a fait en effet l’objet de concessions lors de l’entente entre le Mexique et les Etats-Unis. Au Québec, le risque de voir le Canada céder certaines parts du marché agricole pour préserver une entente avec les partenaires américains inquiète.
Le Premier ministre, actuellement en campagne, a d’ailleurs constaté que si les Etats-Unis étaient des alliés du Canada, le président américain, lui, ne l’était pas.
Avec rfi.fr
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