L’ambassadeur allemand Peter Fahrenhotz a recommandé la politique rwandaise d’indépendance économique lors d’un sommet international de 5 jours sur la bonne gouvernance en cours à Kigali.

L’ambassadeur a jugé la bonne gouvernance sous un angle économique notamment la réduction de la pauvreté et l’indépendance économique.

« C’est possible que le Rwanda atteigne ses objectifs », a-t-il déclaré à l’endroit des chercheurs et experts dans le domaine de bonne gouvernance issus principalement des pays du sud du Sahara.

« Le Rwanda possède un état d’esprit nécessaire pour réaliser son objectif d’indépendance économique » a expliqué Fahrenhotz.

Il a martelé que les pays ne doivent pas espérer recevoir indéfiniment l’aide étrangère.
Le ministre de l’administration locale James Musoni a également expliqué la formule rwandaise de deux décennies.

« Les autorités doivent rendre compte au cours du Dialogue National annuel appelé Umushyikirano, et le président de la république signe avec les différentes autorités des contrats de performance visant à élever le niveau de vie du simple citoyen »

La politique économique du Rwanda s’exprime par une volonté d’indépendance économique prêchée par les autorités du pays, surtout le Président Paul Kagame.

A peine sorti du cauchemar du génocide, le Rwanda dépend complètement de l’aide étrangère. Après de multiples reformes de l’économie et la mise en marche des stratégies de réduction de la pauvreté qui se trouvent dans leur deuxième phase de réalisation, le pays parvient à financier plus de la moitié de ses dépenses actuelles à travers le contribuable.

Un fonds dit Agaciro qui se traduit par dignité recueille de l’argent dont l’idée est d’encourager les Rwandais à participer volontairement à l’indépendance financière de l’économie nationale tellement dépendante de l’agriculture.