Les accusations qui ont conduit à la détention de César Milani étaient connues pour l’essentiel lors de sa nomination comme commandant en chef de l’armée par Cristina Kirchner. Mais l’ancienne présidente l’a défendu contre vents et marées, tandis que ses ministres se mobilisaient pour le soutenir, de même que certains référents des droits humains liés au gouvernement kirchnériste, comme Hebe de Bonafini, la présidente des Mères de la place de Mai.
Alors que d’autres officiers de sa génération étaient jugés et condamnés, le général César Milani semblait bénéficier d’une protection occulte, qu’il devait sans doute à sa carrière dans le renseignement militaire, dont il était le chef quand il a été nommé à la tête de l’armée.
Mais les temps ont changé, Milani devra maintenant répondre de sa responsabilité supposée dans des disparitions sous la dictature. En attendant que cet ex-général, propriétaire de biens qu’il n’a pu acheter avec sa seule solde de militaire, soit également convoqué par la justice pour enrichissement illicite.
Pour beaucoup, le cas Milani est emblématique des années Kirchner où, sur fond de corruption, les droits de l’homme ont souvent été instrumentalisés.
Avec france24.fr
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