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Assises Liège : Aimé Nyirindekwe tue sa femme, simule un enlèvement pour une rançon

Redigé par IGIHE
Le 27 avril 2016 à 08:57

La cour d’assises de Liège a entamé ce lundi le procès d’Aimé Nyirindekwe, un Liégeois de 36 ans accusé de l’assassinat de son épouse. L’avocat général Murielle Radoux a procédé à la lecture d’un acte d’accusation dans lequel elle a résumé l’ensemble des faits reprochés à l’accusé. La défense a également annoncé que l’accusé contestera l’homicide volontaire
Le couple lorsque tout allait bien...
Aimé Nyirindekwe avait tué son épouse la nuit du 29 au 30 avril 2013. L’accusé avait simulé un enlèvement avec demande (...)


La cour d’assises de Liège a entamé ce lundi le procès d’Aimé Nyirindekwe, un Liégeois de 36 ans accusé de l’assassinat de son épouse. L’avocat général Murielle Radoux a procédé à la lecture d’un acte d’accusation dans lequel elle a résumé l’ensemble des faits reprochés à l’accusé. La défense a également annoncé que l’accusé contestera l’homicide volontaire

Le couple lorsque tout allait bien...

Aimé Nyirindekwe avait tué son épouse la nuit du 29 au 30 avril 2013. L’accusé avait simulé un enlèvement avec demande de rançon. Le corps de Diane Uwacu Mirimo avait été retrouvé dans une voiture précipitée dans la Meuse.

Comme l’a relevé l’avocat général Murielle Radoux lors de la lecture de son acte d’accusation, l’accusé avait signalé à la police la disparition de son épouse le 6 mai 2013. Il affirmait qu’elle avait quitté leur domicile de la rue François Truffaut à Liège quelques jours plus tôt après une dispute. Des recherches poussées avaient été entreprises par la police après cette disparition considérée comme inquiétante. La cellule de recherche des personnes disparues avait été activée. Le 13 mai, un appel anonyme parvenu à la police avait exigé une rançon de 50.000 euros en échange de la vie de Diane Uwacu Mirimo.

L’enquête a permis de confondre Aimé Nyirindekwe, notamment à l’aide du GSM avec lequel il avait effectué l’appel concernant la fausse prise d’otage avec demande de rançon. Aimé Nyirindekwe avait formulé des aveux sur le fait qu’il était à l’origine du décès de son épouse. Il avait précisé qu’il avait placé le corps dans un véhicule précipité dans la Meuse depuis le Parc de la Boverie. Le corps avait été retrouvé le 10 juin 2013.

Aimé Nyirindekwe soutenait que sa femme l’avait agressé par surprise et qu’il l’avait repoussée à deux reprises. Il prétendait que la victime avait accidentellement percuté le chambranle d’une porte et qu’elle était morte de manière involontaire.

Après la lecture de l’acte d’accusation, les avocats de la défense, Me Rodeyns et Me Jaminon, ont présenté leur ligne de défense. Me Rodeyns a souligné que le jury devra s’attacher à comprendre le contexte dans lequel se sont déroulés les faits. A l’époque des faits, Aimé Nyirindekwe avait découché durant plusieurs jours et son épouse venait d’apprendre qu’elle avait été trompée depuis longtemps.

Selon les avocats de la défense, il existe des incertitudes sur les causes de la mort de la victime. Ils estiment que les jurés devront s’attacher à comprendre les faits et les personnes qu’ils impliquent. Me Rodeyns a précisé qu’Aimé Nyirindekwe est en aveux sur le fait d’avoir porté des coups à Diane Uwacu Mirimo. Mais il conteste avoir commis un homicide volontaire avec préméditation. La défense a annoncé qu’elle sollicitera que soient posées des questions relatives à des coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

La défense affirme que plusieurs questions devront être posées durant le procès. Elles concernent notamment la cause du décès de la victime et le rôle d’Aimé Nyirindekwe dans le mécanisme de décès. La défense a souligné qu’il n’existe pas de certitude sur les causes du décès à ce stade du procès.

Avec Belga


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