Attaque tribale au Kenya : La police a arrêté 61 suspects

Redigé par AFP
Le 24 décembre 2012 à 09:44

Samedi, la police avait dit avoir arrêté 56 personnes, dont un policier, à la suite de l’attaque du village de Kipao, situé dans une zone reculée de la région de la rivière Tana, à environ 400 km au sud-est de la capitale Nairobi.
"Une opération de sécurité a été menée la nuit dernière et cinq autres suspects ont été arrêtés", a précisé un policier sous couvert d’anonymat dimanche.
La police kényane a arrêté 61 suspects après l’attaque d’un village du sud-est du pays qui a opposé deux communautés ethniques et (...)

Samedi, la police avait dit avoir arrêté 56 personnes, dont un policier, à la suite de l’attaque du village de Kipao, situé dans une zone reculée de la région de la rivière Tana, à environ 400 km au sud-est de la capitale Nairobi.

"Une opération de sécurité a été menée la nuit dernière et cinq autres suspects ont été arrêtés", a précisé un policier sous couvert d’anonymat dimanche.

La police kényane a arrêté 61 suspects après l’attaque d’un village du sud-est du pays qui a opposé deux communautés ethniques et fait 45 morts, a-t-on appris de source policière dimanche.

L’attaque tribale, survenue vendredi à l’aube, a été dénoncée samedi par les Etats-Unis, pour qui "cet épisode marque une escalade inquiétante des violences tragiques dont ont été témoins" les mêmes populations en août et septembre.

A l’approche d’élections "historiques" en mars, Washington a appelé "le peuple du Kenya à affirmer ses droits par des moyens pacifiques".

Le Kénya organise le 4 mars sa première présidentielle depuis celle de fin 2007 qui avait débouché sur les pires violences inter-ethniques de l’histoire du pays depuis son indépendance : plus de 1.000 personnes avaient été tuées et des centaines de milliers d’autres déplacées.

Le nouveau scrutin se prépare dans un climat tendu : qu’ils soient liés ou non à l’élection, les conflits ethniques, souvent motivés par le partage de pâturages et points d’eau, mais aussi les attaques à la bombe ou à la grenade contre les forces de l’ordre, les bars ou les églises se multiplient à travers le pays.


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