Attentats de Paris : ce qu’ont dit les kamikazes du Bataclan

Redigé par Igihe
Le 29 décembre 2015 à 10:34

Nouvelles révélations sur la nuit des attentats du 13 novembre. Le Figaro de ce lundi 28 décembre dévoile des informations sur les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France. Grâce aux nombreux témoins, on en sait plus, notamment sur ce qu’ont dit les terroristes dans la salle de spectacle.
Ces propos tenus au Bataclan sont surréalistes, selonle Figaro (abonnés). Lors des négociations avec les policiers, l’un des trois assaillants du Bataclan exige que la France « enlève (...)

Nouvelles révélations sur la nuit des attentats du 13 novembre. Le Figaro de ce lundi 28 décembre dévoile des informations sur les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France. Grâce aux nombreux témoins, on en sait plus, notamment sur ce qu’ont dit les terroristes dans la salle de spectacle.

Ces propos tenus au Bataclan sont surréalistes, selonle Figaro (abonnés). Lors des négociations avec les policiers, l’un des trois assaillants du Bataclan exige que la France « enlève ses armées de la Syrie ». Il veut « un papier signé qui le prouve », ajoutant même cyniquement : « si dans cinq minutes je n’ai rien, je tue un otage et je le balance par la fenêtre. »

Dans la fosse du Bataclan, la même horreur est décrite par les témoins : interdiction de bouger. « Celui qui bouge je le tue », éructe un des terroristes avant d’envoyer des rafales de kalachnikov. Les trois hommes déambulent dans la salle. L’un d’eux va même sur scène jouer quelques notes de xylophone. Ils cherchent les membres du groupe Eagles of Death Metal. Ils hurlent : « ils sont où les Ricains ? Avec les Américains vous bombardez, donc on s’en prend aux Américains et à vous. »

Dans Le Figaro, des révélations également sur ce qui s’est passé au Stade de France. Les trois terroristes se sont fait refouler à l’entrée du stade. L’un d’eux a même tenté de rentrer à quatre reprises, bardé d’explosifs. Et puis ce triste chiffre, mais qui donne une idée de l’ampleur du carnage sur les terrasses des 10 et 11e arrondissement de Paris : 400 coups de feu ont été tirés par les jihadistes. 400 tirs en seulement 20 minutes.

avec RFI


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