Attentats de Paris : la kamikaze de Saint-Denis serait la cousine de Abdelhamid Abaaoud

Redigé par Igihe
Le 18 novembre 2015 à 04:42

L’assaut mené par les forces de l’ordre françaises mercredi matin à Saint-Denis s’est soldé par la mort de deux terroristes présumés. Parmi eux, une jeune femme kamikaze qui serait, selon nos informations, la cousine du cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud. Son nom : Hasna Aitboulahcen.
Mené par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, le RAID et la BRI (brigade de recherche et d’intervention), l’assaut du mercredi 18 novembre au matin à Saint-Denis, au nord de (...)

L’assaut mené par les forces de l’ordre françaises mercredi matin à Saint-Denis s’est soldé par la mort de deux terroristes présumés. Parmi eux, une jeune femme kamikaze qui serait, selon nos informations, la cousine du cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud. Son nom : Hasna Aitboulahcen.

Mené par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, le RAID et la BRI (brigade de recherche et d’intervention), l’assaut du mercredi 18 novembre au matin à Saint-Denis, au nord de Paris, ciblait l’organisateur présumé des attentats de Paris du 13 novembre, le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud. Il s’est soldé par l’arrestation de sept personnes, dont deux en dehors de l’appartement visé, et la mort de deux terroristes présumés dont une femme qui s’est fait exploser peu après le début de l’intervention.

Selon nos informations, cette femme s’appellerait Hasna Aitboulahcen et serait la cousine d’Abaaoud, du côté maternel. Née le 12 août 1989 en France, celle-ci avait déjà manifesté, selon nos sources, son vœu de rejoindre le « jihad » de l’État islamique dans la zone syro-irakienne ou, le cas échéant, de commettre un attentat terroriste en France, un pays qu’elle qualifiait de « mécréant ». Elle apparaît comme la gérante de Beko Construction, une entreprise de BTP créée en 2011 à Épinay-sur-Seine dans le département de la Seine-Saint-Denis, et déclarée en liquidation judiciaire par le tribunal de tribunal de commerce de Bobigny en mars 2014, selon le site ProcedureCollective.fr.

Des militaires pour boucler le périmètre

C’est en suivant la trace de cette jeune femme que les policiers auraient trouvé la « planque » des terroristes. L’assaut a débuté à 4h20 du matin sur un immeuble situé rue Corbillon dans le centre-ville de Saint-Denis. Une chienne d’assaut est alors envoyée dans l’appartement du troisième étage visé dans le but de mesurer le danger. L’animal est tué et des tirs nourris se font alors entendre plus d’une heure durant.

Vers 6h du matin, des militaires sont dépêchés sur place, non pas pour intervenir mais pour boucler le périmètre de sécurité. À 7h30, plusieurs explosions retentissent. Hasna Aitboulahcen munie d’une ceinture d’explosifs se serait fait exploser. Un autre forcené aurait également perdu la vie selon la préfecture de police.

Cinq policiers blessés

Les policiers d’élite du RAID ont extrait trois hommes de l’appartement, aussitôt placés en garde à vue. Ils aurait été interpellés immédiatement, sans montrer de grande résistance », selon l’AFP citant une source proche de l’enquête. Quatre autres personnes ont également été interpellées.

Au cours de cette opération, cinq policiers ont été blessés ainsi qu’un riverain mais leur pronostic vital n’est pas engagé. On ignore toujours pour le moment si Abdelhamid Abaaoud se trouvait à l’intérieur de l’appartement de la rue Corbillon.

avec http://www.jeuneafrique.com/279762/politique/attentats-de-paris-la-kamikaze-de-saint-denis-serait-la-cousine-de-abdelhamid-abaaoud/


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