Le Burkina Faso, premier producteur de coton d’Afrique accueille en ce moment le SIAO, le salon africain de l’artisanat. Sans surprise, l’or blanc était présent en force dans les allées de ce rendez-vous biennal à Ouagadougou, la capitale. Du fil au vêtement, la valorisation du coton burkinabè est un enjeu majeur alors que le pays exporte encore en très grande majorité sa production de fibre
Au Burkina Faso, plus de 90% de la fibre de coton produite est destinée à l’export vers l’Asie et l’Europe. Le reste, une infime partie donc, est transformée localement pour la production de fil surtout, lui aussi en majorité réexporté dans la sous-région par la Filsah, la principale filature de coton locale. Anatole Sano en est le responsable commercial. Pour lui, il faut que l’Etat, encourage la transformation local.
Outre le filage, la Filsah aimerait pouvoir passer à l’étape du tissage.
Anatole Sano reconnaît que les obstacles ne manquent pas, en premier lieu le coût de l’énergie.
Pour le moment, le pays est inondé par les produits textiles importés d’Asie. La production locale est dominée par de très petites entreprises bien souvent dans le secteur informel et aux capacités de production limitée. Au SIAO, elles se comptent par centaines. Dans l’atelier de Mme Ouedraogo, quinze femmes travaillent pour produire des pagnes traditionnels.
Seulement 5% de la production locale de coton est transformé sur place. Un déficit que connaissent aussi les autres pays producteurs de la zone UEMOA.
Avec rfi.fr
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