« Au Rwanda, nous avons les technologies et nous bâtissons notre économie sur cet écosystème »

Redigé par IGIHE
Le 4 novembre 2015 à 04:51

Le Ministre rwandais de la Jeunesse et des TICs, Jean Philbert Nsengimana, aura dominé la récente rencontre TransformAfrica de Kigali. Il a fait l’apologie des TICs et a montré à quel point le Gouvernement rwandais y met toute sa volonté politique comme une piste de prédilection pour son développement.
« Chaque village africain devrait créer son propre Tech Hub ! ». Pour le ministre de la jeunesse et des TIC, Jean Philbert Nsengimana, le Rwanda doit voir l’avenir en « Smart ». Dans ce Rwanda où 60 (...)

Le Ministre rwandais de la Jeunesse et des TICs, Jean Philbert Nsengimana, aura dominé la récente rencontre TransformAfrica de Kigali. Il a fait l’apologie des TICs et a montré à quel point le Gouvernement rwandais y met toute sa volonté politique comme une piste de prédilection pour son développement.

« Chaque village africain devrait créer son propre Tech Hub ! ». Pour le ministre de la jeunesse et des TIC, Jean Philbert Nsengimana, le Rwanda doit voir l’avenir en « Smart ». Dans ce Rwanda où 60 % de la population a moins de 25 ans, l’innovation technologique s’est imposée comme un secteur clé du développement. Exemple : outre le « mobile banking », les transports publics seront bientôt tous équipés de connexions wifi et la fonction publique s’apprête à digitaliser ses services.

Côté start-up, le ministère des TIC a promis d’appuyer les jeunes entrepreneurs avec le lancement au printemps 2016 d’un fonds de capital-risque qui pèsera plus de 100 millions de dollars. Dans un entretien au Monde Afrique, Jean Philbert Nsengimana revient sur les performances technologiques du Rwanda, en marge de la conférence panafricaine TransformAfrica 2015.

« 

Près de 21 ans après le génocide, le Rwanda est en train d’émerger comme un leader technologique africain. Quel est le secret de cette transformation ?

Juste après le génocide, les autorités ont fait le choix de se concentrer sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) qui furent jugées comme indispensables pour accélérer la reconstruction de la nation, mais aussi pour avoir une voix qui porte dans la mondialisation.

Ce fut un pari très difficile à tenir après 1994. Vous savez, il y avait tellement de priorités et d’urgences à traiter au sortir du génocide, à commencer par la question de la sécurité alimentaire, le processus de justice pour les victimes du génocide, assurer la sécurité physique des personnes, la protection des frontières du pays, la reconstruction des institutions…

 »

Avec Le Monde


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