Autodétermination : Kagame administre son discours pédagogique très cher de lutte contre la pauvreté aux habitants de Nyamagabe

Redigé par IGIHE
Le 21 février 2013 à 03:38

Dans une allocution délivrée sous forme d’une prédication d’un enseignant soucieux de voir ses apprenants adopter de nouvelles attitudes et comportement sociaux, le Président Paul Kagame en visite dans le District de Nyamagabe ce 19 février 2013, développe et décrit dans un langage imagé le syndrome de l’éternel assisté à dépasser par le biais de l’ardeur au travail producteur des richesses sociales. Apparemment, il fait allusion à l’Africain qui attend béatement la manne budgétaire occidentale.
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Dans une allocution délivrée sous forme d’une prédication d’un enseignant soucieux de voir ses apprenants adopter de nouvelles attitudes et comportement sociaux, le Président Paul Kagame en visite dans le District de Nyamagabe ce 19 février 2013, développe et décrit dans un langage imagé le syndrome de l’éternel assisté à dépasser par le biais de l’ardeur au travail producteur des richesses sociales.

Apparemment, il fait allusion à l’Africain qui attend béatement la manne budgétaire occidentale.

Dans tous les cas, « les gens ne doivent pas vivre du bon vouloir des autres peuples », a-t-il lancé aux habitants de ce district qui compte le plus de gens qui doivent être secoués pour sortir de la léthargie de la pauvreté avant d’ajouter, « l’estime d’une personne se mérite à l’aune de son ardeur au travail producteur de biens dont il a besoin au lieu de tendre la main mendiante à l’extérieur ».

Graduellement, tout en ponctuant son discours d’exemples concrets, il va du général au particulier, le Rwanda ou alors le District de Nyamagabe :

« Les rwandais sont aussi industrieux comme les autres peuples du monde. Aucun citoyen rwandais ne doit croupir dans la misère. Pour lutter contre la pauvreté endémique, il nous faut être solidaires dans le travail et nous entraider. Jamais les rwandais ne doivent plus être étiquetés au bas de l’échelle mondiale comme l’un des peuples les plus pauvres et que, par conséquent, on nous cède des miettes et des restes de la table du festin. Nous Rwandais avons besoin de l’estime humaine… », a-t-il lancé à ces habitants médusés d’entendre presque pour la première fois un président qui déroule un discours aiguisant une révolte positive graduellement instillée.

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« Tout appui extérieur doit, par définition, venir en complément de nos propres efforts. Les aides existent. Elles existeront toujours mais elles doivent nous parvenir pour renforcer notre capacité au lieu de venir nous déshumaniser », a-t-il tenu à préciser.

Aux habitants de Nyaruguru, l’ex-préfecture de Gikongoro, piteusement renommée dans le temps pour ses disettes endémiques :

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« Nous devons être partie à la solution de nos problèmes. Toute politique rationnelle positive s’articule sur le principe de ‘Kwihesha agaciro’ (lutter pour son estime personnelle), celui d’avoir à cœur de travailler pour se revaloriser et améliorer les conditions de vie familiales avec une autosuffisance alimentaire et une créativité et initiative pour se créer un emploi rémunérateur », a-t-il confié aux habitants de Nyamagabe leur donnant un devoir à domicile qu’ils devront rendre au prochain passage du pédagogue qui a promis de leur rendre une autre visite dans un proche avenir.


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