Où que l’on regarde, les nuages noirs s’accumulent à l’horizon. Ils arrivent de toutes part : d’Europe, des Etats-Unis, de Chine et d’ailleurs. L’économie mondiale pourrait tomber en récession dès 2013.
La crise de la zone euro s’aggrave
En dépit des récentes avancées du dernier sommet européen, les taux d’emprunt de l’Espagne et de l’Italie restent élevés (6,39% et 5,73% respectivement).
Les pays de la zone euro auraient besoin d’un euro faible pour amortir les effets de la récession et rendre les réformes budgétaires moins douloureuses. Mais la présence de l’Allemagne dans la zone monétaire alimente la force de l’euro et étouffe toute reprise économique de ses voisins.
Le tout sur fond de crise bancaire : les banques se replient sur leurs pays d’origine et les capitaux fuient de la périphérie et augmentent les risques de panique bancaire.
L’économie américaine s’affaiblit
Le PIB américain est en hausse de seulement 1,9% au T1 2012, contre +3% au trimestre précédent. En mai, l’économie américaine a créé moins d’emplois que le mois précédent.
L’accroissement de la dette va conduire le pays tout droit vers un nouveau conflit tragicomique sur le relèvement du plafond de la dette par le Congrès.
Pour assainir les comptes publics, le prochain président sera obligé d’augmenter fortement les impôts. Ce choc fiscal va refroidir la consommation, déjà faible.
La modèle chinois est à bout de souffle
Les investissements pèsent très lourd dans le PIB chinois, et ils sont en forte baisse. La consommation représente une part trop faible de la demande pour compenser. Pour aggraver le tout, la transition politique va ralentir ou reporter les réformes économiques.
La crise des pays riches va contaminer les émergents
Les pays développés vont entraîner les pays émergents dans la crise, via leurs liens commerciaux. Le fameux découplage n’a pas eu lieu.
Le Moyen-Orient est une poudrière
De nombreuses tensions couvent depuis longtemps au Moyen-Orient (Syrie, Iran). Si les USA et Israël ne parviennent pas à dissuader l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, une probable guerre en 2013 conduirait à un bond du prix du pétrole, puis à une récession mondiale.
Nos dirigeants n’ont plus de munitions
Les dirigeants, européens en particulier, ont grillé toutes leurs cartouches. En 2008, les pouvoirs publics avaient un peu de marge de manoeuvre, mais ils n’ont désormais plus aucun lapin dans leurs chapeaux. Les banques centrales ne peuvent plus baisser les taux d’intérêts, déjà proches de zéro.
Surendettés, les gouvernements n’ont plus les moyens d’utiliser la dépense publique pour stimuler l’économie. Quand bien même elles auraient les moyens, les politiques keynésiennes de relance de l’économie ne fonctionnent plus.
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