Azerbaidjan, Nigeria, Vénézuela... les premiers dominos de la crise pétrolière commencent à tomber et ce n’est pas fini.

Redigé par IGIHE
Le 4 février 2016 à 04:26

Après l’Azerbaidjan la semaine dernière et le Nigeria ce week-end, les pays producteurs de pétrole sont en train de tomber les uns après les autres. Atlantico : Au cours de la semaine passée, Azerbaïdjan et Nigeria, deux producteurs de pétrole, ont demandé une aide auprès du FMI. Ceci faisant suite à l’incapacité de ces pays à faire face budgétairement à la baisse du prix du pétrole ayant eu lieu ces derniers mois. Assistons nous au début d’une chute en cascade des pays producteurs de pétrole ?
Stephan (...)

Après l’Azerbaidjan la semaine dernière et le Nigeria ce week-end, les pays producteurs de pétrole sont en train de tomber les uns après les autres.
Atlantico : Au cours de la semaine passée, Azerbaïdjan et Nigeria, deux producteurs de pétrole, ont demandé une aide auprès du FMI. Ceci faisant suite à l’incapacité de ces pays à faire face budgétairement à la baisse du prix du pétrole ayant eu lieu ces derniers mois. Assistons nous au début d’une chute en cascade des pays producteurs de pétrole ?

Stephan Silvestre : Oui, on peut dire que la persistance des cours très bas produit les effets délétères que l’on pouvait redouter sur les pays les plus fragiles. Mais tous les producteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Certains sont mieux armés pour traverser cette tempête, soit parce qu’ils sont suffisamment riches, soit parce que leurs économies sont suffisamment diversifiées. Mais pour les pays les moins développés, tels que l’Azerbaïdjan et le Nigeria, la dépendance au pétrole s’avère économiquement catastrophique.

Jean-Pierre Favennec : Les grands pays producteurs de pétrole dépendent largement des recettes pétrolières pour équilibrer leurs budgets. Plus de 50 % des recettes de l’Etat russe viennent des hydrocarbures. Dans les pays OPEP, plus de 90 % des exportations sont des exportations de pétrole et de gaz. La chute du prix du pétrole, de 115 dollars par baril en juin 2014 à un peu plus de 30 dollars actuellement a donc des effets très négatifs sur ces pays.

Certains pays, et en particulier l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats Arabes Unis, le Qatar ont constitué des réserves financières importantes (sommes accumulées dans des « fonds souverains » contrôlés par les gouvernements) au cours des dernières années. L’Arabie Saoudite a voté un budget en déficit de près de 100 milliards de dollars mais dispose de 750 milliards de réserves.

Avec yahoo.fr


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