Bain de foule pour Kagame : ’non’ à l’éternel assisté, création de richesses sociales

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 10 septembre 2014 à 12:21

Les sorties intérieures de Kagame étonnent par la liesse des citoyens visités qui profitent de l’occasion de mettre leurs habits du dimanche. Les ovations fleuve montrent que rien n’est forcé dans ce contact physique entre les citoyens et leur président.
Le Président a décidé hier le 9 septembre de rendre visite aux citoyens de Secteur Gikomero en District de Gasabo. Il leur apportait un seul et essentiel message : "Travaillez sérieusement, Produisez assez de richesses sociales, ne tendez plus plus (...)

Les sorties intérieures de Kagame étonnent par la liesse des citoyens visités qui profitent de l’occasion de mettre leurs habits du dimanche. Les ovations fleuve montrent que rien n’est forcé dans ce contact physique entre les citoyens et leur président.

Le Président a décidé hier le 9 septembre de rendre visite aux citoyens de Secteur Gikomero en District de Gasabo. Il leur apportait un seul et essentiel message : "Travaillez sérieusement, Produisez assez de richesses sociales, ne tendez plus plus la main aux autres peuples comme quoi votre main ne peut pas produire comme la leur".

Le Président rencontre ses citoyens et leur demande d’avoir une conscience épanouie par le travail :

"Quand votre esprit est pauvre, vous vous appauvrissez matériellement tout autant qu’un esprit laborieux vous ouvre la voie à la prospérité", a lancé le Président Paul Kagame aux habitants de Gikomero rural à quelques kilomètres de la Ville de Kigali.

"Les Bailleurs de fonds, les entendez-vous souvent ? Le fait qu’ils ont des surplus à donner à d’autres peuples, c’est signe qu’ils ont passé beaucoup d’années à produire assez de richesses sociales. Vous mêmes en êtes capables car ces donateurs n’ont signé aucun contrat avec vous. Ils ne sont pas tenus de vous aider", a ajouté le pédagogue Paul dans un effort de faire décupler la force de travail de ses citoyens afin qu’ils produisent des quantités de richesses sociales et ne plus dépendre des aides étrangères.

D’après le désormais populaire Paul,

"Les aides accordées au Tiers monde est un surplus économique de l’Occident qui n’est pas offert gratuitement. Quand le donateur ne trouve aucun intérêt pour délier sa bourse, il te laisse tomber. C’est comme si quelqu’un de très faible se dispose à ce que tu t’appuies sur son épaule pour t’aider à marcher et qu’avant que tu ne reprenne tes forces, il te laisse tomber. Le comble pour ces donateurs, quand ils décident de couper leurs aides, ils choisissent le moment où la situation économique est pire pour te précipiter dans une situation de faillite totale".

Le message du Président a été on ne peut plus clair. Il s’adresse à des citoyens aussi industrieux qu’on ne peut penser. Il veut que "les Rwandais, partant des aides reçues, construisent leur avenir et travaillent d’arrache-pied pour qu’ils dépassent cet état d’assistés car, selon lui, on ne peut pas être un éternel assisté". D’après lui, il devra arriver aux citoyens Rwandais, à leur tour, à assister d’autres peuples.
Voilà un pari qui n’est pas du tout difficile. L’important est d’appuyer cette volonté politique y investie.


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