Bamako s’oppose à l’envoi d’une force onusienne

Redigé par bbc afrique
Le 5 février 2013 à 04:57

Par la voix du ministre malien des Affaires Etrangères, Bamako s’est montré opposé à cet envoi.
Tiéman Coulibaly réagit ainsi aux propos du vice-président américain Joe Biden favorable à la constitution d’une force de maintien de la paix pour le Mali sous l’autorité des Nations Unies.
Cette force onusienne a fait l’objet de discussions lundi entre le vice-président américain, en visite à Paris, et François Hollande.
Le ministre malien des Affaires Etrangères à Abuja lors d’une rencontre de la CEDEA
Les (...)

Par la voix du ministre malien des Affaires Etrangères, Bamako s’est montré opposé à cet envoi.

Tiéman Coulibaly réagit ainsi aux propos du vice-président américain Joe Biden favorable à la constitution d’une force de maintien de la paix pour le Mali sous l’autorité des Nations Unies.

Cette force onusienne a fait l’objet de discussions lundi entre le vice-président américain, en visite à Paris, et François Hollande.

Le ministre malien des Affaires Etrangères à Abuja lors d’une rencontre de la CEDEA

Les casques bleus en général font l’objet d’un mandat qui est bien défini. ‘’S’il doit y avoir une mission de maintien de la paix, il convient de préciser les choses, maintenir la paix entre qui et qui ? ’’, s’interroge Tiéman Coulibaly.

Pour le ministre malien des Affaires Etrangères, ‘’le Mali n’a pas de conflit post-électoral, nous n’avons pas de guerre civile, nous avons simplement des forces narco—djihadistes qui ont décidé de détruire notre république’’.

Les casques bleus sont des forces d’interposition. Tiéman Coulibaly ne voit pas la nécessité de déployer une force entre les maliens.


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