Ban Kimoon rappelle aux Fdlr la date limite de desarmement

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 24 septembre 2014 à 11:31

Lors de la 4ème réunion de ce lundi 22 septembre 2014 du Secrétaire Général avec les hauts dirigeants africains sur la question du rétablissement de la paix dans la région des Grands Lacs, il a été rappelé que les fdlr (forces démocratiques de libération du Rwanda) opérant dans l’Est de la Rdc et constituant un danger sérieux contre le régime rwandais devront avoir déposé leurs armes pas plus tard que le 2 janvier 2015 à défaut de quoi ils seront combattus sévérement.
"Je recommande avec la dernière énergie (...)

Lors de la 4ème réunion de ce lundi 22 septembre 2014 du Secrétaire Général avec les hauts dirigeants africains sur la question du rétablissement de la paix dans la région des Grands Lacs, il a été rappelé que les fdlr (forces démocratiques de libération du Rwanda) opérant dans l’Est de la Rdc et constituant un danger sérieux contre le régime rwandais devront avoir déposé leurs armes pas plus tard que le 2 janvier 2015 à défaut de quoi ils seront combattus sévérement.

"Je recommande avec la dernière énergie qu’il soit envoyé aux Fdlr un message ferme leur rappelant la date butoir du 2 janvier 2015", a-t-il indiqué aux participants à la réunion, les présidents Mohammed Ould Abdellaziz (Mauritanie), Robert Mugabe (Zimbabwe) et le Vice président angolais Manuel Domingos Vicente.

Ban Ki Moon a rappelé que tous les régimes de la région vont organiser des élections présidentielles durant les quatres prochaines années.

"J’appelle les pays de la région à mettre en action les programmes de rétablissement de la paix et de faire face aux causes des guerres répétitives dans l’Est de la RDC. Les élections présidentielles qui vont se dérouler dans les 4 prochaines années, j’espère qu’elles dynamiseront la coopération interétats et qu’elles seront une opportunité au règne de la démocratie dans la région. Or cela ne sera pas possible au cas où les mouvements armés seront toujours actifs dans la région de l’Est e la RDC", a déclaré Ban Kimoon.

Les autorités rwandaises, à l’instar de la ministre Louise Mushikiwabo, semblent fatiguées de la façon dont la Communauté internationale traite avec langueur la question Fdlr. Pour elles, la question du désarmement de ces fdlr a longuement été discutée et les résolutions prises y compris la sensibilisation au retour pacifique au Rwanda de ces combattants.

"Pour nous, nous remettre autour de la table des débats autour du désarmement des fdlr c’est faire délibérément fi de ces quelques 20 ans de discussions autour de ce mouvement", a déclaré la Ministre qui avance que la Communauté internationale a fait montre de peu d’interet sur la question.

En effet, le Mouvement Fdlr est entré dans une géopolitique internationale au point qu’une certaine Communauté internationale entre dans sa complicité pour nourrir des intérêts complémentaires.

Ainsi, pour éviter que la Monusco ne planifie des opérations militaires contre ce mouvement armé qu’on dit piloté par des commandants présumés avoir trempé dans le génocide des Tutsi de 1994 et menaçant le régime rwandais, le Président zimbabwéen Robert Mugabe, en sa qualité de président en exercice de la SADC (Southern African Dévelopment Community), a cosigné avec le Commandant suprême des fdlr, le Gén. Victor Byiringiro, une lettre de plaidoyer à la Communauté internationale pour éviter de possibles opérations militaires du rwanda, de l’ONU et de la RDC.


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