Beaucoup plus de taxes pour décourager l’importation des habits de seconde main

Redigé par IGIHE
Le 9 juin 2016 à 04:10

Le Ministre de l’économie et Finance, Ambass. Claver Gatete, était l’invité du Parlement rwandais où il était venu ce 8 juin défendre le Budget ordinaire 2016-17 et faire le bilan de l’état de l’économie rwandaise durant l’exercice budgétaire écoulé.
Il a insisté sur le fait que d’ici trois ans on ne verra plus des habits et souliers de seconde main dans les pays de la EAC (East African Community). Pour cela, il a annoncé que les habits usagés importés payeront une taxe de 2.5 $ par killo alors que cette (...)

Le Ministre de l’économie et Finance, Ambass. Claver Gatete, était l’invité du Parlement rwandais où il était venu ce 8 juin défendre le Budget ordinaire 2016-17 et faire le bilan de l’état de l’économie rwandaise durant l’exercice budgétaire écoulé.

Il a insisté sur le fait que d’ici trois ans on ne verra plus des habits et souliers de seconde main dans les pays de la EAC (East African Community). Pour cela, il a annoncé que les habits usagés importés payeront une taxe de 2.5 $ par killo alors que cette taxe est actuellement de 0.2 dollars. Il en va de même des souliers de seconde main importés qui verront dorénavant la taxe actuel de 0.2 dollars monter à 5 dolllars au kilo.

Cette annonce a semblé ne pas plaire aux parlementaires. La femme députée Marie Josée Kankera a demandé au ministre de ne pas commencer à frapper de haute taxe ces produits avant que des solutions alternatives soient trouvées et actives.

"Une industrie textile S&H est à pied d’oeuvre dans la Special Economic Zone. Elle a commencé par produire pour militaires et policiers leurs uniformes qui auparavant étaient importés.
Cette usine va produire des uniformes pour tous les écoliers et élèves du pays en collaboration avec beaucoup de Rwandais qu’elle est entrain de former en nombre en partenariat avec le Ministère du commerce et industrie afin qu’ils entrent dans la production", a tranquillisé le ministre.

"Le commerce des friperies importées a dangereusement hypothéqué l’industrie textile locale. Aucune industrie textile ne peut être opérationnelle face à lla concurrence d’habits de seconde main gratuits venus d’Occident . Il n’est payé que le transport de ces derniers. Tu n’attendras pas de monter une usine textile pendant que ce commerce d’habits usagés est en cours", a précisé le Ministre qui n’explique pas les conséquences immédiates de ce brusque changement et l’impact momentané qu’il causera sur l’économie rwandaise.


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