Blé Goudé, proche de Gbagbo, comparaît pour la 1ère fois devant la CPI

Redigé par Jeuneafrique
Le 27 mars 2014 à 01:37

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, accusé de crimes contre l’humanité et proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, a clamé son innocence ce jeudi à sa première comparution devant la Cour pénale internationale.
"Je sais que je repartirai chez moi !", a lancé M. Blé Goudé à l’audience publique à la Haye, où siège la CPI : "si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent". L’ex-chef des "Jeunes patriotes", mouvement pro-Gbagbo particulièrement violent, est considéré par (...)

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, accusé de crimes contre l’humanité et proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, a clamé son innocence ce jeudi à sa première comparution devant la Cour pénale internationale.

"Je sais que je repartirai chez moi !", a lancé M. Blé Goudé à l’audience publique à la Haye, où siège la CPI : "si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent".

L’ex-chef des "Jeunes patriotes", mouvement pro-Gbagbo particulièrement violent, est considéré par ses détracteurs et par les ONG internationales comme l’un des principaux responsables des violences de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait quelque 3. 000 morts.

Le crâne rasé, portant un costume anthracite, une chemise blanche et une cravate bleu clair, M. Blé Goudé affichait un large sourire à l’ouverture de l’audience.

Il a longuement salué ses partisans assis dans la galerie du public, séparée de la salle d’audience par une vitre insonorisante, et, tout sourire, a brandi un poing serré en leur direction.

Soupçonné de crimes contre l’humanité, il était arrivé au centre de détention de la CPI dans la nuit de samedi à dimanche après l’acceptation de la Côte d’Ivoire de le livrer, une décision qui divise le pays.

L’opposition pro-Gbagbo accuse l’exécutif de signer la fin de la réconciliation et dénonce la "justice des vainqueurs" pratiquée selon eux par le gouvernement d’Alassane Ouattara, nommé président à la suite de la crise postélectorale.


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