Blocage : la frigidité, c’est rare

Redigé par IGIHE
Le 24 octobre 2016 à 12:19

Si la frigidité signe l’absence de désir et de sensualité, l’anorgasmie, plus fréquente, se limite à un blocage de l’extase. Nuance d’importance.
"A 28 ans, j’éprouvais une satisfaction certaine avec mes partenaires, mais je n’avais jamais connu l’orgasme, se souvient Lucia. Je ne m’en plaignais pas, convaincue que ma mère était pareille. Or un jour, alors que nous parlions des rapports homme-femme, à mon grand étonnement, elle a eu ces mots : “Si un homme reste assez longtemps à l’intérieur, forcément le (...)

Si la frigidité signe l’absence de désir et de sensualité, l’anorgasmie, plus fréquente, se limite à un blocage de l’extase. Nuance d’importance.

"A 28 ans, j’éprouvais une satisfaction certaine avec mes partenaires, mais je n’avais jamais connu l’orgasme, se souvient Lucia. Je ne m’en plaignais pas, convaincue que ma mère était pareille. Or un jour, alors que nous parlions des rapports homme-femme, à mon grand étonnement, elle a eu ces mots : “Si un homme reste assez longtemps à l’intérieur, forcément le plaisir vient.” Cette phrase a provoqué un déclic, une sorte de libération. "

Si pour les hommes, l’explosion orgastique est une donnée naturelle, rien de semblable chez les femmes. Le vagin, contrairement au pénis, est peu sensible. "C’est essentiellement le contexte émotionnel qui déclenche le plaisir : l’idée d’être désirée, pénétrée par un homme aimé, observe Françoise Goupil-Rousseau, gynécologue et psychothérapeute. Et, à la vérité, avant la jouissance, les femmes orgasmiques ne ressentent pas plus de plaisir physique que celles qui n’y parviennent pas. Pour toutes, durant le coït, les voies de la sensibilité remontent jusqu’au cortex cérébral. Mais certaines auront un orgasme et d’autres non. On ne sait pas très bien pourquoi."

Une privation inconsciente

Chez les très jeunes femmes, l’anorgasmie vaginale est la norme. Si celle-ci perdure à la maturité, les spécialistes se refusent à la considérer comme une pathologie, sauf dans des cas extrêmes où l’acmé du plaisir ne peut jamais être atteint, même au moyen de la masturbation. Alors seulement, on parle de frigidité qui, à l’inverse de l’anorgasmie, se caractérise par une inhibition du désir et concerne la vie sexuelle dans sa globalité. Le plus souvent, il s’agit d’une privation inconsciente – la personne s’interdit de désirer, de ressentir – liée à la culpabilité ou à une honte transmise par l’éducation.

Avec yahoo.fr


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