Body positive : la résistance s’organise

Redigé par IGIHE
Le 4 novembre 2016 à 12:54

Nina Flageul et Olga Volfson sont deux jeunes militantes ‘‘body positive’’, un mouvement féministe venu des États-Unis qui consiste à accepter son corps et à affirmer qu’il n’existe pas qu’une seule beauté.
Dire que Nina Flageul est rayonnante serait un doux euphémisme. Dans sa robe à carreaux rouges et blancs vintage, style sixties, cheveux blonds attachés et natte qui coule sur son épaule, elle a le sourire gravé sur le visage. Imprimé. Pourtant, pour la blogueuse de 24 ans, photographe et mannequin (...)

Nina Flageul et Olga Volfson sont deux jeunes militantes ‘‘body positive’’, un mouvement féministe venu des États-Unis qui consiste à accepter son corps et à affirmer qu’il n’existe pas qu’une seule beauté.

Dire que Nina Flageul est rayonnante serait un doux euphémisme. Dans sa robe à carreaux rouges et blancs vintage, style sixties, cheveux blonds attachés et natte qui coule sur son épaule, elle a le sourire gravé sur le visage. Imprimé. Pourtant, pour la blogueuse de 24 ans, photographe et mannequin française grande taille, tout n’a pas toujours été facile. L’adolescence, surtout : « Je ne supportais pas mon corps, comme énormément de filles. »

Elle qui a désormais quatre mille followers sur Instagram et se photographie sous toutes les coutures – images qu’elle publie sur son blog, L’Imaginerie de Nina – a enchaîné les régimes, jusqu’à s’affamer pendant six mois et souffrir d’« anémie totale ». Comme souvent ont suivi troubles alimentaires et dépression, avant qu’elle décide, finalement, de s’accepter avec ses rondeurs. Elle découvre en 2014 le mouvement body positive, s’y intéresse. Elle se met à rédiger de plus en plus régulièrement des « coups de gueule » contre les diktats imposés aux corps féminins. Le dernier en date, une contribution publiée sur lexpress.fr : « Lettre d’une grosse aux minces d’esprit ».

Ses photos sont une thérapie, menée en parallèle d’une autre, sur un divan plus classique. « C’est plus facile de s’exprimer sur Internet quand on n’est pas très sûre de soi », confie-t-elle. Elle se rend aussi compte que d’autres vivent plus ou moins la même chose. « Des femmes me remercient de faire ce que je fais. J’aurais aimé voir cela au moment où j’étais mal à l’aise. »

Apprendre à s’aimer pour aimer le monde

Hélas, dans la jungle d’Internet, les retours ne sont pas toujours sympathiques. Elle a conscience de n’être pas la seule (...) Lire la suite de l’article sur Psychologies.com


Avec yahoo.fr


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