La formation sur l’écriture et la réalisation de films organisée par le Camera Mundi et COPRODAC, soutenue par Handicap International s’est clôturée dans la soirée de ce samedi 28 Septembre. Elle a été clôturée par la projection de « Fier de moi », un film de Yannick Ndayisaba qui aura été réécrit et après réalisé avec la participation de 20 cinéphiles qui veulent faire du cinéma professionnel.

C’est dans la soirée de ce samedi 28 Septembre que s’est clôturée la formation sur l’écriture et la réalisation de film. Cette formation avait débuté le 16 de ce mois. Elle était organisé par le Camera Mundi en collaboration avec le Collectif des Producteurs pour le Développement de l’Audiovisuel et du Cinéma du Burundi, COPRODAC en sigle. Elle était appuyée par Handicap International.
La soirée a commencé par la projection d’un cout-métrage d’un jeune participant à la formation. « Fier de moi » de Yannick Ndayisaba qui parle des entraves qui se présentent souvent aux handicapés au Burundi en particuliers. Le film évoque aussi le problème de « fistule obstétricale » qui arrive aux femmes qui ont subits un accouchement difficile ou prolongé. Madame Caroline qui avait représenté Handicap International a expliqué un peu ce problème de fistule obstétricale.

La projection de « Fier de moi » s’est suivie d’une séance de questions de ceux qui étaient venus assistés à la projection. Yannick Ndayisaba, le réalisateur de ce film a répondu et éclairé les questionnements du public qui était dans la salle de spectacle de l’Institut Français du Burundi. Néanmoins, le film projeté ce samedi n’est pas le produit final puisque, comme Adrian Smith l’a signalé avant la projection, il reste encore le travail d’étalonnage, l’ajustement de mixage des sons et quelques petits détails. Cela a été dû au temps qui était très réduit pour un travail de grande taille qui devait se faire en moins d’une semaine.
Yannick Ndayisaba a dit : « Je suis très enchanté de faire ce premier pas. Je pense que ce n’est que le premier pas le dernier dans le monde du cinéma ». Il a également salué les encouragements qu’il a reçus de ces ainés dans le domaine qui avaient répondu présent. « …des gens que je respecte beaucoup, les voir me saluer, m’encourager et me féliciter, c’est vraiment au-delà de mes attentes », a-t-il mentionné Yannick Ndayisenga. Ce sentiment de satisfaction était le même qui animaient les autres participants qui ont contribué sur le film.

La soirée s’est terminée par le discernement des certificats de participation aux étudiants qui ont suivi cette formation. Après cette remise des certificats, le formateur, réalisateur et scénariste franco-britannique, Adrian Smith nous a exprimé qu’il est satisfait des résultats de cette formation. Il a dit avoir travaillé avec une équipe dynamique. En faisant une analyse des projets de films des participants qu’il a rencontré en tête-à-tête, Adrian Smith dit avoir constaté un bon esprit différent dans les scénarios des burundais. En effet, beaucoup d’entre les participants ont des histoires bien cardées sur le Burundi, ce qui n’est le cas dans les autres pays africains où il a déjà travaillé. Smith, a promis de continuer à assister ceux qui ont participé à cette formation sur leur projet de film. Adrian Smith encourage les jeunes scénaristes de ne pas avoir peur de la fiction, de mettre en avant montrer que dire et surtout voyager et regarder des films burundais.
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