Bujumbura : Concession de l’ex marché à une société des actionnaires inconnus

Redigé par Floxella Karire
Le 6 mars 2015 à 05:21

Le gouvernement du Burundi ne connait pas les vrais actionnaires de Sino Africa Trading and Investment Inititiaves ; une entreprise qui va avoir la concession de l’ex marché central de Bujumbura, comme l’a annoncé le porte -parole de la deuxième vice présidence de la République Melchior Simbaruhije.
Nombreux sont ceux qui se demandent qui seraient les vrais actionnaires de Sino Africa Trading and Invetment Initiatives. Les membres de la societé civile et les commerçants comme l’OLUCOME et le (...)

Le gouvernement du Burundi ne connait pas les vrais actionnaires de Sino Africa Trading and Investment Inititiaves ; une entreprise qui va avoir la concession de l’ex marché central de Bujumbura, comme l’a annoncé le porte -parole de la deuxième vice présidence de la République Melchior Simbaruhije.

Melchior Simbaruhije le porte parole de la deuxième vice présidence de la République

Nombreux sont ceux qui se demandent qui seraient les vrais actionnaires de Sino Africa Trading and Invetment Initiatives. Les membres de la societé civile et les commerçants comme l’OLUCOME et le Syndicat Général des commerçants SYGECO détiennent des informations comme quoi cette entreprise appartiendrait à l’ambassadeur du Burundi en Chine.

Dans une conférence de presse animée ce vendredi, par le porte-parole de la deuxième vice- Présidence, sur la question de savoir les propriétaires de Sino Africa Trading and Investment Inititatives, Melchior Simbaruhije a affirmé que le gouvernement du Burundi ne les connait pas du tout, et d’ajouter que ce qui est important pour le gouvernement c’est que l’entreprise a respecté la loi nationale en matière des investissements.

"En matière des investissements, on ne regarde pas la couleur ou la nationalité de ceux qui demandent, pour nous on analyse techniquement le projet."

A propos des inquiétudes des uns et des autres, comme quoi cette entreprise n’a pas assez d’expériences (6mois) pour réaliser un tel projet, et encore qu’ elle n’est même pas connue au niveau de l’ambassade de Chine au Burundi, tout cela montrant qu’il y aurait une malversation qui se cache derrière puisqu’il n’y’a même pas eu d’appel d’offres, Melchior Simbaruhije répond que toute société ne doit pas passer par l’ambassade pour se faire enregistrer.

Il poursuit qu’il n’y a aussi aucun inconvénient, car ils peuvent résilier le contrat au cas où la dite société violait les conventions. Il a rajouté aussi qu’en la matière de ces investissements, il n’y a pas d’appel d’offres sauf pour les marchés publics.

A propos de ceux qui disent que la société Sino n’a pas de financement suffisant, il dit qu’ il en a pas des informations, et demande d’avoir confiance au gouvernement qui a traité le dossier. Et d’ajouter que la dite société ne pourra pas contracter la dette dans aucune banque du Burundi, par ailleurs, ils amèneront des devises.

Concernant, la place des sinistrés du dit marché, Melchior Simbaruhije, porte-parole de la deuxième vice présidence de la République tranquilise : Si on construit un complexe commercial, est-ce que c’est pour les chinois ? Mais pour la population burundaise. Est-ce que tous ces stands seront occupés par les chinois ?


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