Les membres des partis politiques qui sont contre le ’’Troisième mandat’’ jurent de rester dans les rues jusqu’à ce que le Chef de l’État du Burundi, Pierre Nkurunziza sorte de son silence et annonce qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

Au moment où certains commençaient à croire que l’appel lancé par les partis politiques de l’opposition et certains frondeurs du CNDD-FDD, ce mercredi, de descendre dans les rues pour montrer leur opposition contre le troisième mandat du Président Nkurunziza, était raté, la surprise était au rendez-vous ce vendredi.

Dans la matinée de ce vendredi, sur les ondes de différents médias nationaux, les représentants des partis politiques qui sont contre le troisième mandat du Président Nkurunziza avaient lancé un appel à manifester à toute la population burundaise pour montrer leur opposition au troisième mandat du Président Nkurunziza, qui, selon eux, serait une violation des Accords d’Arusha et de la Constitution. Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, une foule immense était présente sur les lieux du rendez-vous, dans la Capitale Bujumbura.

Vers 11h30 min, devant l’entreprise ONATEL, la population regroupée dans de petites entités, a commencé à chantonner des chants pour montrer leur opposition au Troisième du Président Nkurunziza, mais la police ne leur a pas permis de continuer cette manifestation. A l’aide des camions de jets d’eau, la police a essayé de les disperser mais en vain.

Après un échange de jets de pierre de la part de la population et des gaz lacrymogènes de la part de la police, cette derniere a arrêté un bon nombre de gens et parmi les manifestants arrêtés on peut citer le porte-parole de l’ADC-Ikibiri, Chauvineau Mugwengezo mais, ce dernier a été, par la suite, relâché.

Lors de cette manifestation organisée par certains partis politiques de l’opposition et certains frondeurs du parti CNDD-FDD, certains juraient de rester dans les rues jusqu’à ce que le Président de la République, Pierre Nkurunziza sorte de son silence et annonce qu’il ne va pas briguer un troisième mandat.

Vous saurez que la Capitale Bujumbura semble paralysée, les magasins, les entreprises, les Banques sont fermés.