Contrairement à Washington, autre allié privilégié du Burkina qui a réclamé ce week-end un retour du pouvoir aux civils, Paris, qui avait salué vendredi le départ sous la pression de la rue du président déchu, était resté silencieux. Du Canada où il est en déplacement, François Hollande s’est finalement exprimé sur l’évolution de la situation.
François Hollande le répète : il avait bien prévenu Blaise Compaoré, et cela à plusieurs reprises. « Dès le début de cette crise, la France a mis en garde », indique le président français, qui insiste : « Lorsqu’il y a eu les premières manifestations, nous avons fait passer à nouveau des messages ».
Et quand il a fallu évacuer l’ex-dirigeant du Burkina Faso, la France a aussi joué un rôle : « Cette évacuation, nous ne l’avons pas faite nous-mêmes, précise François Hollande, mais nous avons fait en sorte qu’elle puisse se faire sans drame ». Le chef de l’Etat n’en dit pas plus, sauf cette phrase sibylline : « Il y a eu des attaques, il y a eu des réponses ».
Transfert rapide du pouvoir
Aujourd’hui, François Hollande estime que c’est « au pouvoir civil de faire l’organisation des élections ». Le président attend des résultats sur ce point « dans les prochaines heures ».
François Hollande a enfin rappelé la position officielle de la France, qui consiste en trois règles : les Constitutions doivent être respectées, les transitions doivent se faire, et les élections doivent se tenir.
avec RFI
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