La justice burundaise a pris la décision ce lundi de maintenir en prison le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, actuellement hospitalisé à l’Hôpital BUMEREC de Bujumbura.

Alors que la défense de Mbonimpa ainsi que les Organisations nationales et internationales ne cessent de plaider pour la libération provisoire du Président de l’APRODH pour des raisons de santé et de son âge avancé, le verdict est tombé ce lundi 15 septembre 2014. Le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura a pris la décision de maintenir en prison le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa. Ce défenseur des Droits de l’homme est actuellement hospitalisé à l’hôpital BUMEREC de Bujumbura.

Lors des procès, Maitre Antoine Nzabandora, un des avocats de la défense de Pierre Claver Mbonimpa a rappelé le circulaire du 27 Aout 2014 qui indique qu’un détenu qui a plus de 60 ans et ayant une maladie incurable doit bénéficier d’une libération provisoire. Maitre Antoine Nzobarinda a fait remarquer que Pierre Claver Mbonimpa est diabétique et a plus de 60 ans, donc il est dans ses droits de demander sa libération provisoire.

Rappelons que Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté dans la nuit du 16 Mai 2014 et conduit à la Prison Central de Mpimba sur ordre du substitut du procureur en Mairie de Bujumbura. Il est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays.